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Théodore Désorgues



Biographie, ouvres de Théodore Désorgues


Poésie / Poémes d'Théodore Désorgues





Naissance: Aix-en-Provence le 9 novembre 1764
Décès: Paris le 5 juin 1808

Théodore Désorgues, est un poète français révolutionnaire.

Il vient d'une famille parlementaire aixoise installée. Proche des Jacobins, son heure de gloire vient lorsque le peuple de Paris chante son Hymne à l'Être suprême sur le Champ de Mars, lors de la fête de l'Être suprême, le 20 prairial de l'an II (8 juin 1794).

Né à Aix-en-Provence, il voyage dans la voisine Italie puis s'installe à Paris, Iréqucnte Cubières et Delille. Contre Marie-Joseph Chénier. Robespierre l'impose comme poète officiel de la Fête de l'Etre Suprême. Desorgues produit désormais hymnes, odes et chansons pour les événement de la Révolution, jusqu a ce qu'il soit gagné par la folie et interné à Charenton, à moins que la police napoléonienne ne se soit débarrassée ainsi d'un opposant. H aurait fait rimer Napoléon et caméléon. Nodier le déclare « le plus grand poète lyrique de la Révolution ». On lira aussi de Théodore Desorgues dans le Chansonnier révolutionnaire un « Hymne à Jean-Jacques Rousseau . (n" 101) et un -Hymne du Neuf Thermidor» (n° 111).

Bibl. Michel Vovelle, Théodore Desorgues ou la désorganisation. Seuil, 1985.

Hymne  lêtrk SUPREME. - 1. La musique a été écrite par Gos-sec. On comparera le poème de Desorgues à l'hymne composé par Marie-Joseph Chénier pour la même cérémonie (voir le Chansonnier révolutionnaire, n° 92).

LES Transtevérins
1. Desorgues explique son tiire par une citation de la Description de l'Italie de l'abbé Richard : « Les Transtéve-rins, habitants du bourg ou de la partie de Rome, située au-delà du Tibre, appelée autrefois cité Léonine, du nom du pape Léon, qui l'entoura de murailles, sont beaucoup plus vigoureux et plus entreprenants que les Romains d'en deçà du Tibre; ils prétendent encore êire libres, et les souverains pontifes ont été souvent obligés de traiter avec eux, et de leur accorder des privilèges. l,a plus grande partie de ces Transrévcrins sont jardiniers, laboureurs, vignerons, et s'estiment comme les descendants des premières tribus de Rome, de ces tribus rustiques, qui dans les beaux temps de la république avaient tani de considération que les plus illustres des Romains tenaient à donneur de s'y faire agréger.

Publications

Rousseau ou L'Enfance, poème, suivi des Transtéverins, ou les Sans-culottes du Tibre et de poésies lyriques (v. 1790)
Hymne à l'Etre suprême envoié par le Comité de Salut public à l'Institut national de musique pour être chanté à la fête du 20 Prairial l'an 2e de la République française et envoié dans les départemens (1794)
Ode à Jean-Jacques Rousseau (v. 1794)
Voltaire, ou le Pouvoir de la philosophie, poème (1798)
Les Jeux d'Elbequier. Nilienne (1799)
Les Fêtes du Génie, précédées d'autres poésies lyriques (1799)
Hommage à la paix (1800)
Le Pape et le mufti, ou la Réconciliation des cultes, pièce en un acte (v. 1800)


 

Théodore Désorgues
(1764 - 1808)
Portrait de Théodore Désorgues