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Paul Verlaine

Sur le calvaire - Poéme


Poéme / Poémes d'Paul Verlaine





Lorsque
Jésus fut mort, et comme une auréole
S'allumait bleue au front blanc du
Nazaréen,
Plus pâle qu'un cadavre et plus tremblant qu'un chien.
Le bon larron, prenant brusquement la parole :



«
Compagnon, que dis-tu de tout ceci ? —
Moi ?
Rien,
Répondit le mauvais larron.
Rien, âme molle,
Rien, ô cerveau chétif qu'un tel prodige affole.
Sinon qu'en pendant là cet homme l'on fit bien. »



Un coin du ciel s'ouvrit soudain comme une porte

Et la foudre s'en vint brûler l'audacieux

Qui hurla, puis reprit : «
On a bien fait, n'importe ! »



Un corbeau qui passait lui creva les deux yeux.
Et vers ses pieds mordus se dressait une louve.
Mais l'Obstiné cria : «
Qu'est-ce que cela prouve ? »






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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine


Œuvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

Chronologie


Biographie