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Paul Verlaine

Souvenirs d'hÔpital - Poéme


Poéme / Poémes d'Paul Verlaine





I

La vie est si sotte vraiment
Et le monde si véhément.
En fait de méchanceté noire.

Qu'à ce prospect sur l'avenir
Trop prochain et qu'au souvenir
De toute mon affreuse histoire.

Je préfère enfin l'hôpital.
Puisque tel est mon lieu fatal
Et ma sincère raison d'être
Et le seul bonheur que j'impètre.

Oui, je préfère en toute foi
Cette faveur bien due à moi,
Que tout repousse loin d'un monde
Malpropre et d'une vie immonde.



II



D'ailleurs, l'hôpital est sain.
On s'y berce sur le sein
De tel ou tel médecin.

Bon garçon et savant homme
Toujours ou presque ou tout comme.
Mais un compagnon, en somme.

Agréable, moins ou plus,
Mais qui, de tous ceux élus
Par des destins absolus.

Est, avec notre infirmière,
Ange à la voix coutumière,
Encor l'ange de lumière !






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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine


Œuvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

Chronologie


Biographie