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Paul Verlaine

Simples fresques - Poéme


Poéme / Poémes d'Paul Verlaine





BRUXELLES



I



La fuite est verdâtre et rose
Des collines et des rampes.
Dans un demi-jour de lampes
Qui vient brouiller toute chose.

L'or, sur les humbles abîmes,
Tout doucement s'ensanglante.
Des petits arbres sans cimes
Où quelque oiseau faible chante.

Triste à peine tant s'effacent
Ces apparences d'automne.
Toutes mes langueurs rêvassent.
Que berce l'air monotone.



II



L'allée est sans fin
Sous le ciel, divin
D'être pâle ainsi !
Sais-tu qu'on serait
Bien sous le secret
De ces arbres-ci ?

Des messieurs bien mis,
Sans nul doute amis
Des
Royers-Collards ',
Vont vers le château
J'estimerais beau
D'être ces vieillards.

Le château, tout blanc
Avec, à son flanc.
Le soleil couché,
Les champs à l'entour :
Oh ! que notre amour
N'est-il là niché !






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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine


Œuvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

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