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Paul Verlaine

« les morts que l'on fait saigner... » - Ballade


Ballade / Poémes d'Paul Verlaine





Les morts que l'on fait saigner dans leur tombe

Se vengent toujours.
Ils ont leur manière, et plaignez qui tombe

Sous leurs grands coups sourds.
Mieux vaut n'avoir jamais connu la vie.
Mieux vaut la mort lente d'autres suivie,
Tant le temps est long, tant les coups sont lourds.

Les vivants qu'on fait pleurer comme on saigne

Se vengent parfois.
Ceux-là qu'ils ont pris, qu'un chacun les plaigne.

Pris entre leurs doigts.
Mieux vaut un ours et les jeux de sa patte.
Mieux vaut cent fois le chanvre et sa cravate,
Mieux vaut l'édredon d'Othello cent fois.

Ô toi, persécuteur, crains le vampire

Et crains l'étrangleur :
Leur jour de colère apparaîtra pire

Que toute douleur.
Tiens ton âme prête à ce jour ultime
Qui surprendra l'assassin comme un crime
Et fondra sur le vol comme un voleur.






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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine


Œuvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

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