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Paul Verlaine



Le pinson d'e... - Chanson


Chanson / Poémes d'Paul Verlaine





C'est très miraculeux : ce pinson si joli

Qui sautillait d'un air attentif et poli

Tout au bout des barreaux, prêtant sa tête fine

A ma bouche lui silflant l'air de la
Czarine,

Il n'est plus !
Le voici sans souffle désormais.

Il avait bien souffert, autant que tu l'aimais !

Maussade, hélas ! et symptôme bien pire encore.

Immobile et muet dans la cage sonore

Du pépiement des autres « hôtes de nos bois »

Et vibrante
Dieu sait comme de leurs émois.

De leurs ébats plus fous que les ° jeux de la houle.

Il s'était accroupi, se contournant en boule,

La tête sous son aile, ayant l'air de dormir.

Et tu gardais l'espoir, cessant de trop gémir,

De le croire en effet endormi...
La nuit sombre

Vint, qui nous consola quelque peu.
Mais quand l'ombre

Se dissipa, cédant.
Soleil, à ton effort,

La vérité nous apparut : il était mort !

Tu reculas d'horreur malgré tout ton courage

Ordinaire, et n'osais le sortir de la cage.

J'accomplis en ton lieu ce douloureux devoir.

Et toi, dépliant en silence un vieux
Chai noir.

Le replias sur le cadavre avec des larmes.

Linceul approprié, symbole non sans charmes !

Nous débattîmes un long temps l'heure et le heu
Où rendre les derniers honneurs au petit dieu.
Tout à coup tu pris ton panier déjà célèbre
Et partis sans me prévenir du lieu funèbre
Destiné * dans ton cour à l'enterrement dû.
Emportant en ce « chat » l'oiseau, bien entendu.
Quand tu revins, t'avais l'air fier et plein de grâce
De quelqu'un ayant fait, sans bruit et sans grimace.
Ce qu'on peut appeler une grande action : «
Je l'ai jeté dans les caveaux du
Panthéon ! »
T'écrias-tu, - puis, car la femme est toujours femme.
Et tes yeux éteignant soudain leur sombre flamme,
Tu repris, et cela me parut aussi beau : «
Il aurait peut-être mieux fait sur mon chapeau ! »



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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine

Ouvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

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