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Paul Verlaine

Lamento - Poéme


Poéme / Poémes d'Paul Verlaine





La ville dresse ses hauts toits
Aux mille dentelures folles.
Un bruit de joyeuses paroles
Monte au ciel, rassurante voix.


Que me fait cette gaieté vile

De la ville !



Quelle paix vaste règne aux champs !
L'oiseau chante dans le grand chêne.
Les midis font blanche la plaine
Que dorent les soleils couchants.


Peu m'importe ta gloire pure.

Ô nature !



Avec les signes de ses flots.
Avec sa plainte solennelle,
La mer immense nous appelle.
Nous tous, rêveurs et matelots.


Qu'est-ce que tu me veux encore.



Mer sonore ?


Ah ! ni les flots des
Océans,
Ni les campagnes et leur ombre,
Ni les cités aux bruits sans nombre.
Qu'édifièrent des géants.

Rien ne réveillera ma mie
Tant endormie.






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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine


Œuvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

Chronologie


Biographie