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Paul Verlaine



La bonne crainte - Chanson


Chanson / Poémes d'Paul Verlaine





Le diable de
Papefiguière '
Eut tort, d'accord, d'être effrayé
De quoi, bons dieux !



Mais que veut-on que je requière
A son encontre, moi qui ai
Peur encor mieux ?



Eh quoi, cette grâce infinie,
Délice, délire, harmonie
De cette chair



Ô
Femme, ô femmes, qu'est la vôtre
Dont le mol péché qui s'y vautre
M'est si cher ,



Aboutissant, c'est vrai, par quelles
Ombreuses gentiment venelles
Ou richement.



Légère toison qui ondoie.
Toute de jour, toute de joie
Innocemment,



Or frisotté comme eau qui vire
Où du soleil tiède se mire
Et qui sent fin,



Lourds copeaux si minces ! d'ébène.
Tordus, sans nombre, sous l'haleine
D'étés sans fin.



Aboutissant à cet abîme
Douloureux et gai, vil, sublime.
Mais effrayant



On dirait de sauvagerie,
De structure mal équarrie,
Clos et béant.



Oh ! oui, j'ai peur, non pas de l'antre
Ni de la façon qu'on y entre
Ni de l'entour.



Mais, dès l'entrée effectuée
Dans l'âpre caverne d'amour.
Qu'habituée



Pourtant à l'horreur fraîche et chaude.
Ma tête en larmes et en feu.
Jamais en fraude,



N'y reste un jour, tant vaut le heu !



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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine

Ouvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

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