José-Maria de Heredia |
L'Etna mûrit toujours la pourpre et l'or du vin Dont l'Erigone antique enivra Théocrite : Mais celles dont la grâce en ses vers fut écrite, Le poète aujourd'hui les chercherait en vain. Perdant la pureté de son profil divin, Tour à tour Aréthuse esclave et favorite A mêlé dans sa veine où le sang grec s'irrite La fureur sarrasine à l'orgueil angevin. Le temps passe. Tout meurt. Le marbre même s'use. Agrigente n'est plus qu'une ombre, et Syracuse Dort sous le bleu linceul de son ciel indulgent ; Et seul le dur métal que l'amour fit docile Garde encore en sa fleur, aux médailles d'argent, L'immortelle beauté des vierges de Sicile. |
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José-Maria de Heredia (1842 - 1905) |
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Portrait de José-Maria de Heredia | |||||||||
BiographieHérédia, José Maria de (1842-1905), poète français, né à La Fortuna, près de Santiago de Cuba, de père cubain et de mère française, et décédé le 2 octobre 1905 en France au Château de Bourdonné (près de Houdan). Il a été inhumé le 7 octobre 1905 dans le cimetière de Bons secours (près de Rouen) Sur la tombe est écrit: Mon âme vagabonde à travers le feuillage, Frémira...... Dans ce Chronologie josÉ-maria de heredia1842 - 22 novembre : naissance de J.M.H. à La Fortuna, plantation de café appartenant à la famille Heredia et située à l'est de Santiago de Cuba. Ses deux parents, mariés en 1829, descendent de colons émigrés de l'île de Saint-Domingue vers Cuba à la suite du soulèvement de Toussaint Louverture. La famille de Domingo de Heredia, le père, est établie depuis plusieurs siècles aux Caraïbes. L |
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