wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

José-Maria de Heredia



Chronologie josÉ-maria de heredia de José-Maria de Heredia


Poésie / Poémes d'José-Maria de Heredia





1842 - 22 novembre :

naissance de J.M.H. à La Fortuna, plantation de café appartenant à la famille Heredia et située à l'est de Santiago de Cuba. Ses deux parents, mariés en 1829, descendent de colons émigrés de l'île de Saint-Domingue vers Cuba à la suite du soulèvement de Toussaint Louverture. La famille de Domingo de Heredia, le père, est établie depuis plusieurs siècles aux Caraïbes. Les grands-parents maternels, les Girard, sont français, alliés à une riche et noble famille de Rouen : les d'Ouville. José Maria (Pepillo, comme on le surnomme) est le plus jeune enfant du couple (il a quatre sours).



1849 - /5 avril :

mort du père de J.M.H. à bord du bateau qui le conduisait en France.



1850

- Eté : Nicolas Fauvelle, ami de la famille Heredia résidant à

Senlis, passe l'été à Cuba ; il persuade Dona Luisa de Heredia, qui avait d'abord projeté d'envoyer son fils étudier en Espagne, de le laisser partir pour la France et accepte d'être son tuteur.



1851-1859

- Début octobre SI : départ de J.M.H. (sans sa mère) pour la France. Va résider à Senlis et y fréquenter, de la 8' à la classe de rhétorique, le collège jésuite de Saint-Vincent. Passe les vacances d'été dans les Pyrénées, chez des oncles, ou dans la région parisienne.



Novembre 58 :

est reçu bachelier. Lit pour la première fois Leconte de Lisle (les Poèmes antiques datent de 52, les Poésies complètes de 58) : « C'était, il m'en souvient, un après-midi, au sortir même de l'examen... Ce fut une révélation. » S'essaie lui-même à la poésie en traduisant quelques ouvres de son cousin et homonyme cubain mort en 1839. Sa mère le rappelle à Cuba.



1859-1860

- 10 juin 59 : retour à Cuba. J.M.H. passe trois mois dans une des propriétés familiales, El Potosi. Bien que très sensible à la beauté de la nature antillaise, il répugne à la vie de planteur. Il se perfectionne en espagnol, lit avec passion Ronsard, Chénier, Hugo (la première série de la IJgende des siècles vient de paraître) et encore et toujours, « à l'ombre des grands arbres du verger natal », Lconte de Lislc qu'il brûle de rencontrer. Sa mère note : « La fougue de ses impressions m'effraie un peu... Il est tout feu, tout domination, il veut, il fait ce qu'il veut. »



1860

- Tout en suivant des cours de droit à La Havane, avec la vague idée de devenir avocat, J.M.H. écrit ses premiers sonnets, souvent irréguliers, certains en octosyllabes. Désenchanté par la société cubaine et se heurtant à certaines difficultés administratives pour la poursuite de ses études, il décide de rentrer en France.



1861

- 75 avril-début juin : voyage en bateau de Cuba (où il ne

reviendra jamais plus) jusqu'à Bordeaux, en compagnie de sa mère, qui emporte un petit oranger et une motte de terre de son pays (elle se sentira toujours exilée en France). Fin juillet : installation à Paris, 21, rue de Tournon.



1861-1862

- Première année de droit. J.M.H. publie ses premiers poèmes (dont Mer montante, futur « Trophée ») dans le Bulletin de la Conférence La Bruyère, association littéraire des étudiants en droit. Août-septembre 62 ; vacances en Bretagne (qu'il aimera et visitera toute sa vie) avec son ami Sully Prudhommc. S'inscrit à l'Ecole des Chartes dont il sera un brillant élève jusqu'en 65.



1863

- Fait la connaissance de Leconie de Lisle : il deviendra son disciple préféré et lui dédiera les Trophées en 1893.



1864

- Bachelier en droit. Octobre-décembre : premier voyage en

Italie (Milan, Venise).



1865

- Les jeunes poètes qu'on appellera bientôt Parnassiens

commencent de se réunir passage Choiseul, à l'entresol de la Librairie Lemerre, qui sert de bureau de rédaction à la revue l' Art. « Nous n'avions rien de commun, dira Catulle Mendès, sinon la jeunesse et l'espoir, la haine du débraillé poétique et la chimère de la beauté parfaite. Et cette beauté, chacun de nous la conçut selon son personnel idéal. »



1866

- Mars-juin : I.emerre publie en livraisons successives le

l'amasse contemporain, recueil de vers nouveaux. 37 poètes y ont collaboré dont Gautier (l'ancêtre), Banville (le théoricien), Lecontc de Lisle (le chef dominateur), Baudelaire (qui mourra l'année suivante) et Coppée, Ménard, Mendès, Dierx, Sully Prudhomme, Verlaine, Mallarmé et Heredia avec six sonnets.



1867

- Mars : J.M.H. (qui a abandonné ses études de droit) épouse

Louise Despaigne, jeune fille née à Cuba d'une famille nantaise. Voyage de noces en Italie. La mère de J.M.H. repart pour Cuba jusqu'au printemps 69. Elle tombe en pleine révolution : les propriétés de la famille sont incendiées, presque tous ses biens perdus.



1871

- Parution en un volume de la seconde série du Parnasse contemporain, préparée dès 69 mais interrompue par la guerre franco-prussienne. 56 poètes y figurent, à l'ombre de Leconte de Lisle. J.M.H. y donne les Conquérants de l'or, prologue d'un poème épique sur la conquête du Pérou qui ne sera jamais achevé. Il s'installe jusqu'en 73 à Menton où naît sa première fille, Hélène (t 1952) qui épousera en premières noces Maurice Maindron et en secondes René Doumic.



1875

- Naissance de la deuxième fille, Marie (t 1963), qui épousera

Henri de Régnier en 1895 et deviendra elle-même poétesse et romancière sous le pseudonyme de Gérard d'Houville ; un de ses livres, le Séducteur (1914), sera directement inspiré par la mémoire de son père.



1876

- La troisième série du Parnasse (d'où est exclu Mallarmé, jugé

trop hermétique) comprend 25 « Sonnets héroïques » de J.M.H. qui commence la traduction de la Véridique Histoire de la Conquête de la Nouvelle-Espagne (4 vol., le dernier publié en 87).



1877

- Naissance de la troisième fille Heredia, Louise (t 1930), qui

épousera Pierre Louys en 1898 (et en secondes noces le comte Gilbert de Voisins). Mort de la mère de J.M.H.



1885

- J.M.H. inaugure ses « Samedis » (reçoit à partir de 15 h au 11 bis rue de Balzac). Publie dans la Revue des Deux Mondes les trois beaux poèmes en tierces rimes du Romancero (201 vers). Décembre 85-janvier 86 : voyage en Espagne.



1893

- 16 février : les Trophées paraissent chez Lemerre (in-8°). Les 600 premiers exemplaires sont vendus en vingt-quatre heures.



Réédition in-12 dès mars. Le Figaro organise un « sondage » pour désigner l'auteur le plus digne d'entrer à l'Académie française : J.M.H. est mentionné.



1894

- 22 février : est élu membre de l'A.F. contre Verlaine et Zola. / mars : dans la R.D.D.M. publie la Nonne Alférez, roman traduit de l'espagnol.



17 juillet : mon de Leconte de Lisle dont J.M.H. portera l'habit vert lors de sa réception sous la Coupole le 30 mai 95.



1896

- Devient directeur littéraire du quotidien le Journal (du fait de besoins financiers). A l'occasion de l'inauguration du pont Alexandre III, compose des Stances à l'Empereur de Russie Nicolas II. lues par Paul Mounet le 7 octobre.



1898

- Indépendance de Cuba (J.M.H. eut toujours ses amitiés du côté séparatiste).



1900

- Loue une vieille demeure à Monlfort-l'Amaury. Se promène

souvent dans la forêt de Rambouillet. Sa santé s'altère (surdité, diabète).



1901

- J.M.H. est nommé administrateur de la Bibliothèque de l'Arsenal et s'installe rue de Sully ; il y continue ses « Samedis » jusqu'en 1903.



1905

- Derniers mois de vie chez ses amis liasse au château de La Bourdonné à Condé-sur-Vesgres. Il y meurt le 2 octobre, après avoir pu achever son édition des Bucoliques de Chénier et revoir les épreuves des Trophées pour l'édition Descamps-Scrive. 7 octobre : J.M.H. est inhumé au cimetière N.D. de Bon Secours à Rouen, près de sa mère, avec cette épitaphe :



JOSÉ-MARIA DE HEREDIA

22 novembre 1842 - 2 octobre 1905

Mon âme vagabonde à travers le feuillage

Frémira...



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

José-Maria de Heredia
(1842 - 1905)
 
  José-Maria de Heredia - Portrait  
 
Portrait de José-Maria de Heredia

Biographie

Hérédia, José Maria de (1842-1905), poète français, né à La Fortuna, près de Santiago de Cuba, de père cubain et de mère française, et décédé le 2 octobre 1905 en France au Château de Bourdonné (près de Houdan).
Il a été inhumé le 7 octobre 1905 dans le cimetière de Bons secours (près de Rouen) Sur la tombe est écrit: Mon âme vagabonde à travers le feuillage, Frémira......
Dans ce

Chronologie josÉ-maria de heredia

1842 - 22 novembre :
naissance de J.M.H. à La Fortuna, plantation de café appartenant à la famille Heredia et située à l'est de Santiago de Cuba. Ses deux parents, mariés en 1829, descendent de colons émigrés de l'île de Saint-Domingue vers Cuba à la suite du soulèvement de Toussaint Louverture. La famille de Domingo de Heredia, le père, est établie depuis plusieurs siècles aux Caraïbes. L

mobile-img