wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Joachim du Bellay



Biographie / Ouvres de Joachim du Bellay


Poésie / Poémes d'Joachim du Bellay





Joachim du Bellay est né au château de La Turmelière, en Anjou, en 1522. Il est originaire d'une famille de cardinaux, de diplomates et de gouverneurs. Orphelin de père et de mère avant qu'il n'ait 10 ans, il est confié à la tutelle de René, son frère aîné. Ce dernier le néglige. Si l'on en croit les propres affirmations de Joachim du Bellay, il a une enfance triste, solitaire à la Turmelière dans le manoir paternel. Il devient un adolescent fragile qui apprend à se recueillir dans la solitude des forêts et à rêver sur les bords de la Loire.



Comme l'évoque Kléber Haedens dans Une Histoire de la Littérature française, il est un jour d'été déterminant dans la vie de du Bellay, celui où, dans une auberge, sur les bords de la Loire, il rencontre Pierre de Ronsard. Celui-ci est fin, élégant, et parle avec aisance. Les deux jeunes hommes ont une vingtaine d'années. Ils ont des parents et amis communs. Après avoir rêvé l'un et l'autre à une carrière militaire, ils ont du renoncer tous deux pour cause de surdité précoce. Pierre de Ronsard écrit des vers et veut devenir un grand poète. Il explique à du Bellay, qu'il rentre à Paris, au collège de Coqueret, où il étudie les auteurs anciens. Joachim avoue qu'il compose des poèmes, lui aussi. Ronsard convainc du Bellay de venir avec lui. Au collège de Coqueret, ils auront Jean Dorat, un brillant helléniste comme professeur. Ronsard et du Bellay forment alors un groupe d'amis, qui prendra en 1549 le nom de Brigade avant d'adopter en 1553 celui de la Pléiade. Ce groupe souhaite définir de nouvelles règles poétiques. Ils décident de publier un manifeste que du Bellay sera chargé d'écrire : La Défense et Illustration de la langue française. Ce livre, animé d'un souffle énergique mais un peu hautain, se veut l'acte de fondation de la poésie française. Aventure courageuse, qu'il mèneront avec intelligence, talent, et aussi ironie.



Ronsard et du Bellay forment alors un groupe d'amis, qui prendra en 1549 le nom de Brigade avant d'adopter en 1553 celui de la Pléiade. Ce groupe souhaite définir de nouvelles règles poétiques. On y trouve avec des partants et des nouveaux, Guillaume des Autels, Pontus de Tyard, Jacques Pelletier du Mans (1517-1582), Remy Belleau, Jean Dorat, Jean-Antoine de Antoine Baïf (1532-1589) et Jean de la Péruse. La publication en 1548 de l'Art poétique du rhétoriqueur Thomas Sébillet, qui préconise aussi bien l'usage des formes médiévales françaises que des formes antiques, d'exposer et de développer une véritable théorie littéraire et savante. En réponse à Sébillet, avec lequel en réalité le désaccord est mince, et au nom de la Brigade, Du Bellay rédige une sorte d'art poétique intitulé Défense et Illustration de la langue française, dédié à un cousin germain de son père, le cardinal René du Bellay. Dans cet opuscule généralement considéré comme le manifeste de la Brigade, le poète préconise, contre les défenseurs du latin et les poètes marotiques, l'usage de la langue française en poésie. Il appelle en outre de ses voux l'enrichissement du vocabulaire par la création de termes nouveaux (abréviations de termes existants, création de mots composés, réactivation du sens des racines anciennes, etc.). Les emprunts à d'autres langues, régionales ou étrangères (grecque et latine notamment), sont également conseillés, à condition que les mots choisis soient adaptés en français. Du Bellay recommande aussi d'abandonner les formes poétiques médiévales employées jusqu'à Clément Marot et préconise l'imitation des genres en usage dans l'Antiquité, tels que l'élégie, le sonnet, l'épopée ou l'ode lyrique, mais aussi la comédie et la tragédie. L'art du poète, tel que le définissent Du Bellay et ses confrères, consiste donc à se consacrer à l'imitation des Anciens, tout en respectant certaines règles de versification spécifiquement françaises ; son but ne doit pas être celui de distraire seulement, mais de célébrer des valeurs éternelles et de chanter les louanges des grands hommes, qui se trouvent ainsi voués à l'immortalité grâce à la beauté des vers. La même année Du Bellay publie un recueil d'une cinquantaine de sonnets, L'Olive. Ces sonnets 'à la manière' de Petrarque, connaissent un grand succès. On ne sait pas si le nom représente une de plusieurs parentes du poète qui portaient ce nom, ou bien s'il s'agit d'une anagramme de Mlle Viole, la nièce d'un évêque parisien.



Recueil de Poésie en novembre 1549, dédié à la princesse Marguerite de France, soeur du roi Henri II, lui permet de devenir poète de cour. Surmené par une production fiévreuse, ce travail harassant et une faible complexion déclenchent en lui dès la fin de l'année 1549 une tuberculose pulmonaire et une surdité qui se manifeste en 1550. (très grave dès 1552).

En 1550, en raison du succès des Cinquante Sonnetz de l'olive, il publie une deuxième édition augmentée de 65 sonnets.



Joachim Du Bellay appartenait à une illustre famille angevine. Il étudia à Poitiers où il fit la connaissance des milieux humanistes et rencontra Ronsard en 1547, ce qui décida de sa vocation poétique. En 1549, il fit paraître 'Défense et illustration de la langue française' qui prenait le parti du mouvement de la Pléiade regroupé autour de Ronsard. En avril 1553, Du Bellay qui était d'une santé fragile, partit pour Rome afin de devenir le secrétaire de son oncle, le cardinal Jean Du Bellay. Ce séjour qui dura quatre ans fut un choix malheureux. Le poète s'ennuya et souffrit de l'éloignement de son pays et des membres de la Pléiade, de même qu'il ne s'accommoda pas de son emploi ni des moeurs de la cour pontificale. Il écrivit pour en témoigner 'Les Regrets', beau recueil mélancolique. Il mourut à Paris à 37 ans, et fut enseveli à l'église Notre-Dame.



Ouvres



Défense et illustration de la langue française (1549)

L'Olive (1549)

Vers lyriques (1549)

Recueil de poesie, presente à tres illustre princesse Madame Marguerite, seur unique du Roy [.] (1549)

Le Quatriesme livre de l'Eneide, traduict en vers françoys (1552)

La Complainte de Didon à Enée, prince d'Ovide (1552)

Ouvres de l'invention de l'Auteur (1552)

Divers Jeux Rustiques (1558)

Les Regrets (1558) dont

Les Antiquités de Rome (1558)

Poésies latines, (1558)

Le Poète courtisan (1559)



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

Joachim du Bellay
(1522 - 1560)
 
  Joachim du Bellay - Portrait  
 
Portrait de Joachim du Bellay

Biographie / Ouvres

Joachim du Bellay est né au château de La Turmelière, en Anjou, en 1522. Il est originaire d'une famille de cardinaux, de diplomates et de gouverneurs. Orphelin de père et de mère avant qu'il n'ait 10 ans, il est confié à la tutelle de René, son frère aîné. Ce dernier le néglige. Si l'on en croit les propres affirmations de Joachim du Bellay, il a une enfance triste, solitaire à la Turmelière dans

mobile-img