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Guillaume Apollinaire



La loreley - Poéme


Poéme / Poémes d'Guillaume Apollinaire





A
Bacharach il y avait une sorcière blonde

Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde



Devant son tribunal l'évêque la fit citer
D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté

ô belle
Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie



Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m'ont regardée évêque en ont péri



Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie



Je flambe dans ces flammes ô belle
Loreley
Qu'un autre te condamne tu m'as ensorcelé

Évêque vous riez
Priez plutôt pour moi la
Vierge
Faites-moi donc mourir et que
Dieu vous protège



Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n'aime rien



Mon cour me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j'en meure



Mon cour me fait si mal depuis qu'il n'est plus là
Mon cour me fit si mal du jour où il s'en alla



L'évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu'au couvent cette femme en démence



Va-t'en
Lore en folie va
Lore aux yeux tremblants
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc



Puis ils s'en allèrent sur la route tous les quatre
La
Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres



Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château



Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j'irai au couvent des vierges et des veuves



Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient
Loreley
Loreley

Tout là-bas sur le
Rhin s'en vient une nacelle
Et mon amant s'y tient il m'a vue il m'appelle



Mon cour devient si doux c'est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le
Rhin



Pour avoir vu dans l'eau la belle
Loreley

Ses yeux couleur du
Rhin ses cheveux de soleil



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Guillaume Apollinaire
(1880 - 1918)
 
  Guillaume Apollinaire - Portrait  
 
Portrait de Guillaume Apollinaire

Chronologie

25 août 1880
Naissance à Rome de Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinare de Kostrowitzky, fils d'Angelica de Kostrowitzky et de père inconnu. La paternité traditionnellement attribuée à Francesco d'Aspermont ne repose sur aucune certitude.

Biographie


Ouvres

Poésie

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