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Etienne Jodelle |
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Quel heur, Anchise, à toy, quand Venus sur les bords Du Simoente vint son cœur à ton cœur joindre ! Quel heur à toy, Paris**, quand Œnone** un peu [moindre Que l'autre, en toy berger chercha pareils accords ! Heureux te fit la Lune, Endymion ***, alors Que tant de nuicts sa bouche à toy se vint rejoindre : Tu fus, Cephale****, heureux quand l'amour vint [époindre L'aurore sur ton veuf, et palle, et triste corps. Ces quatre estans mortels des Déesses se veirent Aimez : mais leurs amours assez ne se couvrirent. Au silence est mon bien : par luy, Maistresse, à toy Dans mon cœur plain, content et couvert je n'égale Venus, Oenone, Lune, Aurore : ny à moy Leur Anchise, Paris, Endymion, Cephale. |
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Etienne Jodelle (1532 - 1573) |
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Portrait de Etienne Jodelle | |||||||||
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Biographie / Œuvres1532 BibliographiePoète et dramaturge français, l'une des gloires — mais la plus méconnue — de la Pléiade, Jodelle est aussi musicien, peintre, architecte, orateur et « vaillant aux armes ». Élève de Muret au collège de Boncourt, il fait jouer dès l'âge de vingt ans une pièce, Eugène, première tentative pour créer une comédie nationale. Jodelle semble avoir écrit une autre comédie, La Rencontre, qui, elle, est perd |
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