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Théophile Gautier



La mort dans la vie - Poéme


Poéme / Poémes d'Théophile Gautier





La
Mort est multiforme, elle change de masque
Ht d'habit plus souvent qu'une actrice fantasque ;

Elle sait se farder.
Et ce n'est pas toujours cette maigre carcasse.
Qui vous montre les dents et vous fait la grimace

Horrible à regarder.

Ses sujets ne sont pas tous dans le cimetière.
Ils ne dorment pas tous sur des chevets de pierre

A l'ombre des arceaux ;
Tous ne sont pas vêtus de la pâle livrée,
Et la porte sur tous n'est pas encor murée

Dans la nuit des caveaux.

Il est des trépassés de diverse nature :
Aux uns, la puanteur avec la pourriture.

Le palpable néant.
L'horreur et le dégoût, l'ombre profonde et noire.
Et le cercueil avide entr'ouvrant sa mâchoire

Comme un monstre béant ;



Aux autres, que l'on voit sans qu'on s'en épouvante
Passer et repasser dans la cité vivante

Sous leur linceul de chair,
L'invisible néant, la mort intérieure
Que personne ne sait, que personne ne pleure,

Même votre plus cher.

Car, lorsque l'on s'en va dans les villes funèbres
Visiter les tombeaux inconnus ou célèbres,

De marbre ou de gazon,
Qu'on ait ou qu'on ait pas quelque paupière amie
Sous l'ombrage des ifs à jamais endormie,

Qu'on soit en pleurs ou non,

On dit : «
Ceux-là sont morts.
La mousse étend son voile
Sur leurs noms effacés ; le ver file sa toile

Dans le trou de leurs yeux ;
Leurs cheveux ont percé les planches de la bière ;
A côté de leurs os, leur chair tombe en poussière

Sur les os des aïeux.

«
Leurs héritiers, le soir, n'ont plus peur qu'ils reviennent ;
C'est à peine à présent si leurs chiens s'en souviennent ;

Enfumés et poudreux,
Leurs portraits adorés traînent dans les boutiques ;
Leurs jaloux d'autrefois font leurs panégyriques ;

Tout est fini pour eux.



«
L'ange de la douleur, sur leur tombe en prière,
Est seul à les pleurer dans les larmes de pierre ;

Comme le ver leur corps.
L'oubli ronge leur nom avec sa lime sourde ;
Ils ont pour drap de lit six pieds de terre lourde.

Ils sont morts, et bien morts ! »

.
Et peut-être une larme, à votre ame échappée,

Sur leur cendre, de pluie et de neige trempée.

Filtre insensiblement,
Qui va les réjouir dans leur triste demeure ; lit leur cour desséché, comprenant qu'on les pleure.

Retrouve un battement.

Mais personne ne dit, voyant un mort de l'âme : «
Paix et repos sur toi ! »
L'on refuse à la lame

Ce qu'on donne au fourreau ;
L'on pleure le cadavre et l'on panse la plaie,
L'âme se brise et meurt sans que nul s'en effraie

Et lui dresse un tombeau.

Et cependant il est d'horribles agonies
Qu'on ne saura jamais, des douleurs infinies

Que l'on aperçoit pas.
Il est plus d'une croix au calvaire de l'âme
Sans l'auréole d'or, et sans la blanche femme

Echevelée au bas.



Toute âme est un sépulcre où gisent mille choses ;
Des cadavres hideux dans des figures roses

Dorment ensevelis.
On retrouve toujours les larmes sous le rire.
Les morts sous les vivants, et l'homme est, à vrai dire,

Une
Nécropolis.

Les tombeaux déterrés des vieilles cités mortes.

Les chambres et les puits de la
Thèbe aux cent portes

Ne sont pas si peuplés ;
On n'y rencontre pas de plus affreux squelettes,
Un plus vaste fouillis d'ossements et de têtes

Aux ruines mêlés.

L'on en voit qui n'ont pas d'épitaphe à leurs tombes
Et de leurs trépassés font, comme aux catacombes,

Un grand entassement ;
Dont le cour est un champ uni, sans croix ni pierres,
Et que l'aveugle
Mort de diverses poussières

Remplit confusément.

D'autres, moins oublieux, ont des caves funèbres
Où sont rangés leurs morts, comme celles des
Guèbres

Ou des
Egyptiens ;
Tout autour de leur cour sont debout les momies,
Et l'on y reconnaît les figures blêmies

De leurs amours anciens.



Dans un pur souvenir chastement embaumée
Ils gardent au fond d'eux l'âme qu'ils ont aimée,

Triste et charmant trésor !
La mort habite en eux au milieu de la vie ;
Ils s'en vont poursuivant la chère ombre ravie

Qui leur sourit encor.

Où ne trouve-ton pas, en fouillant, un squelette ?
Quel foyer réunit la famille complète

En cercle chaque soir ?
Et quel seuil, si riant et si beau qu'il puisse être,
Pour ne pas revenir n'a vu sortir le maître

Avec un manteau noir ?

Cette petite fleur, qui, toute réjouie,
Fait baiser au soleil sa bouche épanouie,

Est fille de la mort :
En plongeant sous le sol, peut-être sa racine
Dans quelque cendre chère à pris l'odeur divine

Qui vous charme si fort.

O fiancés d'hier, encore amants, l'alcôve

Où nichent vos amours, à quelque vieillard chauve

A servi comme à vous ;
Avant vos doux soupirs elle a redit son râle,
Et son souvenir mêle une odeur sépulcrale

A vos parfums d'époux !



Où donc poser le pied qu'on ne foule une tombe ?
Ah ! lorsque l'on prendrait son aile à la colombe.

Ses pieds au daim léger,
Qu'on irait demander au poisson sa nageoire.
On trouvera partout l'hôtesse blanche et noire

Prête à vous héberger.

Cessez donc, cessez donc, ô vous, les jeunes mères
Berçant vos fils aux bras des riantes chimères,

De leur rêver un sort ;
Filez-leur un suaire avec le
Un des langes :.
Vos fils, fussent-ils purs et beaux comme les anges,

Sont condamnés à mort.



A travers les soupirs, les plaintes et le râle,
Poursuivons jusqu'au bout la funèbre spirale

De ses détours maudits.
Notre guide n'est pas
Virgile le poète,
La
Béatrix vers nous ne penche pas la tête

Du fond du paradis.

Pour guide nous avons une vierge au teint pâle
Qui jamais ne reçut le baiser d'or du hâle

Des lèvres du soleil.
Sa joue est sans couleur, et sa bouche bleuâtre ;
Le bouton de sa gorge est blanc comme l'albâtre,

Au lieu d'être vermeil.



Un souffle fait plier sa taille délicate ;

Ses bras, plus transparents que le jaspe ou l'agate,

Pendent languissamment ;
Sa main laisse échapper une fleur qui se fane,
Et, ployée à son dos, son aile diaphane

Reste sans mouvement.

Plus sombres que la nuit, plus fixes que la pierre.
Sous leur sourcil d'ébène et leur longue paupière

Luisent ses deux grands yeux
Comme l'eau du
Léihé qui va muette et noire,
Ses cheveux débordés baignent sa chair d'ivoire

A flots silencieux.

Des feuilles de ciguë avec des violettes

Se mêlent sur son front aux blanches bandelettes,

Chaste et simple ornement
Quant au reste, elle est nue ; et l'on rit et l'on tremble
En la voyant venir, car elle a tout ensemble

L'air sinistre et charmant.

Quoiqu'elle ait mis le pied dans tous les lits du monde,
Sous sa blanche couronne elle reste inféconde

Depuis l'éternité.
L'ardent baiser s'éteint sur sa lèvre fatale,
Et personne n'a pu cueillir la rose pâle

De sa virginité.



C'est par elle qu'on pleure et qu'on se désespère :
C'est elle qui ravit au giron de la mère

Son doux et cher souci ;
C'est elle qui s'en va se coucher, la jalouse !
Entre les deux amants, et qui veut qu'on l'épouse

A son tour elle aussi.

Elle est amère et douce, elle est méchante et bonne ;
Sur chaque front illustre elle met la couronne

Sans peur ni passion ;
Amère aux gens heureux et douce aux misérables,
C'est la seule qui donne aux grands inconsolables

Leur consolation.

Elle prête des lits à ceux qui sur le monde,
Comme le
Juif errant, font nuit et jour leur ronde

Et n'ont jamais dormi ;
A tous les parias elle ouvre son auberge,
Et reçoit aussi bien la
Phryné que la vierge,

L'ennemi que l'ami.

Sur le pas de ce guide au visage impassible,
Nous marchons en suivant la spirale terrible

Vers le but inconnu,
Par un enfer vivant sans caverne ni gouffre,
Sans bitume enflammé, sans mer au flot de soufre,

Sans
Belzébuth cornu:



Voici, comme un carreau, comme un reflet de lampe
Avec l'ombre d'un homme.
Allons, montons la rampe.

Approchons, et voyons.
Ah ! c'est toi, docteur
Faust ! dans la même posture
Du sorcier de
Rembrandt sur la noire peinture

Aux flamboyants rayons.

Quoi ! tu n'as pas brisé tes fioles d'alchimiste,

Et tu penches toujours ton grand front chauve et triste

Sur quelque manuscrit !
Dans ton livre, aux lueurs de ce soleil mystique,
Quoi ! tu cherches encor le mot cabalistique

Qui fait venir l'Esprit !

Eh bien !
Scientia, ta maîtresse adorée,
A tes chastes désirs s'est-elle enfin livrée ?

Ou, comme au premier jour,
N'en es-tu qu'à baiser sa robe ou sa pantoufle ?
Ta poitrine asthmatique a-t-elle encor du souffle

Pour un soupir d'amour ?

Quel sable, quel corail a ramené ta sonde ?
As-tu touché le fond des sagesses du monde !

En puisant à ton puits,
Nous as-tu dans ton seau fait monter toute nue
La blanche
Vérité jusqu'ici méconnue ?

Arbre, où sont donc tes fruits ?



FAUST

J'ai plongé dans la mer, sous le dôme des ondes :
Les grands poissons jetaient leurs ondes vagabondes

Jusques au fond des eaux ;
Léviathan fouettait l'abîme de sa queue ;
Les sirènes peignaient leur chevelure bleue

Sur les flancs de coraux ;

La seiche horrible à voir, le polype difforme,
Tendaient leurs milles bras ; le requin, l'orque énorme,

Roulaient leurs gros yeux verts.
Mais je suis remonté, car je manquais d'haleine :
C'est un manteau bien lourd pour une épaule humaine

Que le manteau des mers !

Je n'ai pu de mon puits tirer que de l'eau claire ;
Le
Sphinx interrogé continue à se taire,

Si chauve et si cassé,
Hélas j'en suis encore à
Peut-être et
Que sais-je ?
Et les fleurs de mon front ont fait comme une neige

Aux lieux où j'ai passé.

Malheureux que je suis d'avoir sans défiance
Mordu les pommes d'or de l'arbre de la science !

La science est la mort.
Ni l'upas de
Java, ni l'euphorbe d'Afrique,
Ni le mancenillier au sommeil magnétique,

N'ont un poison plus fort.



Je ne crois plus à rien.
J'allais, de lassitude,
Quand vous êtes venus, renoncer à l'étude

Et briser mes fourneaux.
Je ne sens plus en moi palpiter une fibre,
Et comme un balancier
Seulement mon cour vibre

A mouvements égaux.

Le néant ! voilà donc ce que l'on trouve au terme !
Comme une tombe un mort, ma cellule renferme

Un cadavre vivant.
C'est pour arriver là que j'ai pris tant de peine,
Et que j'ai sans profit, comme on fait d'une graine,

Semé mon âme au vent.

Un seul baiser, ô douce et blanche
Marguerite,
Pris sur ta bouche en fleur, si fraîche et si petite,

Vaut mieux que tout cela.
Ne cherchez pas un mot qui n'est pas dans le livre ;
Pour savoir comme on vit n'oubliez pas de vivre :

Aimez ! car tout est là !



La spirale sans fin dans le vide s'enfonce ;
Tout autour, n'attendant qu'une fausse réponse

Pour vous pomper le sang,
Sur leurs grands piédestaux semés d'hiéroglyphes,
Des
Sphinx aux seins pointus, aux doigts armés de griffes,

Roulent leur oil luisant.



En passant devant eux, à chaque pas l'on cogne
Des os demi-rongés, des restes de charogne,

Des crânes sonnant creux,
On voit de chaque trou sortir des jambes raides ;
Des apparitions monstrueusement laides

Fendent l'air ténébreux.

C'est ici que l'énigme est encor sans Odipe,
Et qu'on attend toujours le rayon qui dissipe

L'antique obscurité ;
C'est ici que la
Mort propose son problème,
Et que le voyageur, devant sa face blême,

Recule épouvanté.

Ah ! que de nobles cours et que d'âmes choisies,
Vainement, à travers toutes les poésies,

Toutes les passions,
Ont poursuivi le mot de la page fatale.
Dont les os gisent là sans pierre sépulcrale

Et sans inscriptions !

Combien, dons
Juans obscurs, ont leurs listes remplies
Et qui cherchent encor !
Que de lèvres pâlies

Sous les plus doux baisers,
Et qui n'ont jamais pu se joindre à leur chimère !
Que de désirs au ciel sont remontés de terre

Toujours inapaisés !



Il est des écoliers qui voudraient tout connaître,
Et qui ne trouvent pas, pour valet et pour maître.

De
Méphisiophélès ;
Dans les greniers, il est des
Faust sans
Marguerite,
Dont l'enfer ne veut pas et que
Dieu déshérite ;

Tous ceux-là, plaignez-les !

Car il souffrent un mal, hélas ! inguérissable ;
Ils mêlent une larme à chaque grain de sable

Que le temps laisse choir.
Leur cour, comme une orfraie au fond d'une ruine,
Râle piteusement dans leur maigre poitrine

L'hymne du désespoir.

Leur vie est comme un bois à la fin de l'automne.
Chaque souffle qui passe arrache à leur couronne

Quelque reste de vert ;
Ht leurs rêves en pleurs s'en vont fendant les nues,
Silencieux, pareils à des files de grues

Quand approche l'hiver.

Leurs tourments ne sont point redits par le poète ;
Martyrs de la pensée, ils n'ont pas sur leur tête

L'auréole qui luit ;
Par les chemins du monde ils marchent sans cortège.
Et sur le sol glacé tombent comme la neige

Qui descend dans la nuit.



Comme je m'en allais, ruminant ma pensée,
Triste, sans dire mot, sous la voûte glacée,

Par le sentier étroit,
S'arrêtant tout à coup, ma compagne blafarde
Me dit, en étendant sa main frêle : «
Regarde

Du côté de mon doigt. »

(l'était un cavalier avec un grand panache.

De longs cheveux bouclés, une noire moustache

Et des éperons d'or ;
Il avait le manteau, la rapière et la fraise
Ainsi qu'un raffiné du temps de
Louis treize

Et semblait jeune encor.

Mais en regardant bien je vis que sa perruque

Sous ses faux cheveux bruns laissait près de la nuque

Passer des cheveux blancs ;
Son front, pareil au front de la mer soucieuse,
Se ridait à longs plis ; sa joue était si creuse

Que l'on comptait ses dents.

Malgré le fard épais dont elle était plâtrée,
Comme un marbre couvert d'une gaze pourprée

Sa pâleur transperçait ;
A travers le carmin qui colorait sa lèvre,
Sous son rire d'emprunt on voyait que la fièvre

Chaque nuit le baisait.



Ses yeux sans mouvement semblaient des yeux de verre ;
Ils n'avaient rien des yeux d'un enfant de la terre.

Ni larme ni regard.
Diamant enchâssé dans sa morne prunelle.
Brillait d'un éclat fixe une froide étincelle.

C'était bien un vieillard !

Comme l'arche d'un pont son dos faisait la voûte,
Ses pieds endoloris, tout gonflés par la goutte,

Chancelaient sous son poids.
Ses mains pâles trembiaieni - ainsi tremblent les vagues
Sous les baisers du
Nord - et laissaient fuir leurs bagues.

Trop larges pour ses doigts.

Tout ce luxe, ce fard sur cette face creuse,
Formaient une alliance étrange et monstrueuse.

C'était plus triste à voir
Ht plus laid qu'un cercueil chez les filles de joie
Qu'un squelette paré d'une robe de soie,

Qu'une vieille au miroir.

Confiant à la nuit son amoureuse plainte,
Il attendait devant une fenêtre éteinte,

Sous un balcon désert.
Nul front blanc ne venait s'appuyer au vitrage.
Nul soleil de beauté ne montrait son visage

Au fond du ciel ouvert.



«
Dis ! que fais-tu donc là, vieillard, dans les ténèbres.
Par une de ces nuits où les essaims funèbres

S'envolent des tombeaux ?
Que vas-tu donc chercher si loin, si tard, à l'heure
Où l'Ange de minuit au beffroi chante et pleure,

Sans page et sans flambeaux ?

«
Tu n'as plus l'âge où tout vous rit et vous accueille,
Où la vierge répand à vos pieds, feuille à feuille,

La fleur de sa beauté ;
Et ce n'est plus pour toi que s'ouvrent les fenêtres :
Tu n'es bon qu'à dormir auprès de tes ancêtres

Sous un marbre sculpté.

«
Entends-tu le hibou qui jette ses cris aigres ?
Entends-tu dans le bois hurler les grands loups maigres !

O vieillard sans raison,
Rentre ! c'est le moment où la lune réveille
Le vampire blafard sur sa couche vermeille ;

Rentre dans la maison !

«
Le vent moqueur a pris ta chanson sur son aile,
Personne ne t'écoute, et ta cape ruisselle

Des pleurs de l'ouragan... »
Il ne me répond rien. «
Dites ! quel est cet homme,
O
Mort, et savez-vous le nom dont on le nomme ?

-
Cet homme, c'est don
Juan. »



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Théophile Gautier
(1811 - 1872)
 
  Théophile Gautier - Portrait  
 
Portrait de Théophile Gautier

Biographie

Théophile Gautier fait ses études aux lycées Louis-le-Grand et Charlemagne. Il se lie avec Gérard de Nerval, qui l'introduit dans les milieux littéraires. Optant pour la poésie, Gautier fonde le 'Petit Cénacle' en 1830 et publie son premier recueil de Poésies. En 1833, un recueil de contes 'Les Jeune-France' et la préface de son premier roman 'Mademoiselle de Maupin' (1835) dénoncent avec esprit e

Orientation bibliographique

Diverses notices me font naître à Tarbes, le 31 août 1808. Cela n'a rien d'important, mais la vérité est que je suis venu au monde où je devais faire tant de copie, le 31 août 1811... - Ses ascendants proviennent de tous les coins de France. Pierre-Julcs-Théophile aura deux sours cadettes qui ne le lâcheront plus jusqu'à sa mon. Son père étant nommé chef de bureau aux octrois de Paris en 1814, les

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