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Théophile de Viau



Sonnet x - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Théophile de Viau





Sacrés murs du
Soleil où j'adorais
Philis,
Doux séjour où mon âme était jadis charmée,
Qui n'est plus aujourd'hui sous nos toits démolis
Que le sanglant butin d'une orgueilleuse armée;



Ornements de l'autel qui n'êtes que fumée,
Grand temple ruiné, mystères abolis,
Effroyables objets d'une ville allumée,
Palais, hommes, chevaux, ensemble ensevelis;



Fossés larges et creux tout comblés de murailles,
Specacles de frayeur, de cris de funérailles,
Fleuve par où le sang ne cesse de courir,



Charniers où les corbeaux et loups vont tous repaître,
Clairac, pour une fois que vous m'avez fait naître,
Hélas! combien de fois me faites-vous mourir!



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Théophile de Viau
(1590 - 1626)
 
  Théophile de Viau - Portrait  
 
Portrait de Théophile de Viau
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