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Théophile de Viau



Sonnet viii - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Théophile de Viau





Je songeais que
Philis des enfers revenue,
Belle comme elle était à la clarté du jour,
Voulait que son fantôme encore fît l'amour
Et que comme
Ixion j'embrassasse une nue.



Son ombre dans mon lit se glissa toute nue
Et me dit : «
Cher
Tircis, me voici de retour,
Je n'ai fait qu'embellir en ce triste séjour
Où depuis ton départ le sort m'a retenue.



Je viens pour rebaiser le plus beau des amants,
Je viens pour remourir dans tes embrassements. »
Alors, quand cette idolea eut abusé ma flamme



Elle me dit : «
Adieu, je m'en vais chez les morts.
Comme tu t'es vanté d'avoir foutu mon corps,
Tu pourras te vanter d'avoir foutu mon âme. »



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Théophile de Viau
(1590 - 1626)
 
  Théophile de Viau - Portrait  
 
Portrait de Théophile de Viau
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