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Pontus de Tyard



Le grand esprit errant par la machine ronde - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Pontus de Tyard





Le grand esprit errant par la machine ronde

Du
Ciel plus haut voûté les innombrables yeux,
Le courbe porte-signe et les estoilez
Dieux
Guide de nos destins, et troupe vagabonde :



Le feu plus
Ethéré, l'aer léger, l'humide
Onde,
Et la terre pesante, au giron fructueux,
Changent incessamment, ou de forme ou de lieux :
Rien n'est constant,
Ah ! rien n'est constant en ce monde.



Si est vraiment, je sens une constance en moy :

L'inviolable, ferme, opiniastre foy,

Qui ne peut jamais croistre, et qui ne peut s'estaindre.



Et dea ! vous ma maistresse, avez vous rien constant ?

Vous plaist-il pas pour moy reciproquer autant ?

He, crainte-crainte,
Helas ! que tu me donne à plaindre.






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Pontus de Tyard
(1521 - 1605)
 
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