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Pierre Corneille



Biographie, ouvres de Pierre Corneille


Poésie / Poémes d'Pierre Corneille





Naissance: 6 juin 1606 Rouen, Royaume de France
Décès: 1er octobre 1684 (à 78 ans) Paris, Royaume de France

Pierre Corneille, aussi appelé « le Grand Corneille » ou « Corneille l'aîné », est un dramaturge et poète français du XVIIe siècle.

Poète dramatique et l'un des pères de la comédie classique, né à Rouen en 1606, Pierre Corneille pratique le métier d'avocat jusqu'en 1650, tout en répondant à sa vocation véritable : le théâtre. Après quelques essais dans la comédie, il s'impose avec la tragi-comédie du Cid (1636). Richelieu, d'abord réticent, lui offre son appui et une pension. Suivent des chefs-d'ouvre : Horace (1640); Cinna (1641); Polyeucte (1642) ; Rodogune (1644)... L'énergie, la noblesse, la beauté morale des caractères et la variété des effets dramatiques trouvent en ces tragédies leur plus haute expression. Une comédie retient aussi l'attention du public : Le Menteur, qui ouvre la voie à Molière. Après la représentation d'une pièce sans éclat, Pertharite (1653), il s'éloigne du théâtre pour n'y revenir que six ans plus tard, mais sans retrouver les sommets qu'il avait atteints [Othon (1664), Agésilas (1666), Attila (1667)]. À cette époque, un nouveau talent s'impose : Jean Racine.

Né à Rouen, mort à Paris, ce dramaturge de génie a une vie assez banale. Pourvu par son père de deux charges modestes d'avocat du roi, fonctionnaire moyen, il entre en littérature sans qu'on sache trop pourquoi ni comment en 1629 avec une comédie, « Mélite » qui a du succès, suivie de quelques autres. Corneille, malgré un succès de plus en plus considérable, reste pourtant à Rouen jusqu'en 1634. Il fait partie du groupe des « cinq auteurs », outre Boisrobert, L'Estoile, Colletet, Rotrou qui collaborent à des pièces commanditées et conçues par Richelieu. 1636, c'est « Le Cid ». Le succès est immense. Cette gloire et celle que lui apportent les pièces qui suivent ne doivent pas masquer tout un pan de la personnalité moins connue de Corneille. Celui-ci a, en effet fréquenté l'Hôtel de Rambouillet, collaboré à la « Guirlande de Julie », pris pan à « La querelle des sonnets ». On raconte que les fameuses « Stances » destinées à une jeune marquise auraient été destinées à la jolie comédienne de la troupe de Molière, la du Parc, marquise Thérèse de Gorla.

Le grand Corneille... poète galant à ses heures. Il a passé la cinquantaine quand il rencontre à Rouen, où elle séjourne avec la troupe de Molière, Mlle du Parc (Marquise Thérèse de Gorla, épouse de René Berthelot, dit du Parc). La jeune actrice le fascine et il lui adresse les vers enflammés de ces stances qui reprennent un thème cher à Ronsard : la fugacité de la beauté, mais aussi comment rendre celle-ci immortelle par l'immortalité des vers du poète.

Issu d'une famille de la bourgeoisie de robe, Pierre Corneille, après des études de droit, occupa des offices d'avocat à Rouen tout en se tournant vers la littérature, comme bon nombre de diplômés en droit de son temps. Il écrivit d'abord des comédies comme Mélite, La Place royale, L'Illusion comique, et des tragi-comédies Clitandre (vers 1630) et en 1637, Le Cid, qui fut un triomphe, malgré les critiques de ses rivaux et des théoriciens. Il avait aussi donné dès 1634-35 une tragédie mythologique (Médée), mais ce n'est qu'en 1640 qu'il se lança dans la voie de la tragédie historique - il fut le dernier des poètes dramatiques de sa génération à le faire -, donnant ainsi ce que la postérité considéra comme ses chefs-d'ouvre : Horace, Cinna, Polyeucte, Rodogune, Héraclius et Nicomède.

La vie de Corneille est des plus simples. Sa conversation est pesante et sans agrément : « J'ai la plume féconde et la bouche stérile. » Son amitié pour son jeune frère Thomas - lui-même dramaturge - est restée proverbiale. Ils ont épousé deux sours et vivent dans la même maison pendant vingt-cinq ans. Les dernières années de Pierre Corneille, dont la gloire est passée, s'écoulent dans la gêne et dans la tristesse. Il meurt en 1684. (Académie française.)

Famille : son père est « maître des Eaux et Forêts de la vicomté de Rouen », une modeste profession administrative qui le range dans la petite bourgeoisie. Sa mère est issue d'une famille d'avocats.

- un auteur comique (1631-1645) : la Veuve, la Galerie du Palais, la Suivante, la Place royale, quatre comédies, de 1631 à 1634. L'Illusion comique (1636). Retour à la comédie sept ans plus tard avec le Menteur (1643-1644) et la Suite du Menteur (1644-1645).
- le spécialiste de la tragédie romaine et politique (1640-1652) : avec notamment Horace (1640), Cinna (1642), Polyeucte (1643), Nicomède (1651).
- la tentation de l'abandon : échec de Pertharite (1652) et « retraite ».
- le retour au théâtre : Odipe (1659). Efforts de renouvellement avec deux « comédies héroïques » : Tite et Bérénice (1670) et Pulchérie (1672). Échec d'Agésilas (1666). Trois succès : Sertorius (1662), Sophonisbe (1663), Othon (1664).


 

Pierre Corneille
(1606 - 1684)
 
  Pierre Corneille - Portrait  
 
Portrait de Pierre Corneille

Biographie / Ouvres

Le berceau de la famille Corneille est situé à Conches-en-Ouche où les Corneille sont agriculteurs et marchands tanneurs.

Le plus lointain ancêtre retrouvé est Robert Corneille, arrière-grand-père du dramaturge, qui possède un atelier de tannerie établi en 1541.

Chronologie

Pierre Corneille naquit à Rouen le 6 juin 1606.