wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Nicolas Boileau



Biographie, ouvres de Nicolas Boileau


Poésie / Poémes d'Nicolas Boileau





Naissance: 1er novembre 1636 à Paris
Décès: 13 mars 1711 à Paris

Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux, est un poète, écrivain et critique français.

Quinzième enfant de Gilles Boileau, greffier de la Grand' Chambre du Parlement de Paris, Nicolas Boileau est, dès son plus jeune âge, destiné au droit. Il a deux frères : Gilles Boileau et Jacques Boileau.

Nicolas Boileau est d'abord un enfant de constitution fragile qui doit se faire opérer de la taille à l'âge de onze ans. Il commence ses études au collège d'Harcourt. Ce n'est qu'en troisième, après avoir rejoint le collège de Beauvais pour étudier le droit, qu'il se fait remarquer par sa passion pour la lecture des grands poètes de l'Antiquité.

Nicolas Boileau-Despréaux, poète satirique, né et mort à Paris (1636-1711), ami de Molière, de La Fontaine et de Racine, avec lesquels il fréquente les cabarets, a décidé, après des études de droit et de théologie, de se consacrer aux Lettres. Dans un style incisif, il fait une guerre acharnée aux mauvais écrivains de son époque, et contribue puissamment par ses écrits à fixer définitivement la langue française. Imitateur d'Horace dans ses Satires et ses Épîtres, il formule, dans son Art poétique, sa doctrine littéraire. Boileau n'est vraiment l'inventeur que de son Lutrin, ingénieuse plaisanterie, chef-d'ouvre de versification. Les critiques littéraires voient en cet académicien, qui n'hésite pas avec violence et brio à jouer les censeurs, leur précurseur. Louis XIV, qui l'apprécie, en fait, avec Racine, l'historiographe de ses campagnes militaires.
Deux de ses frères, Jules et Gilles, ont aussi été écrivains.

La mort de son père lui permet de se consacrer à sa passion pour les lettres. Il est alors introduit par son frère Gilles Boileau dans des cercles mondains et distingués où il fait ses premières armes en littérature. Nicolas Boileau est l'auteur de 'Satires' et 'Epîtres', véritables tableaux de moeurs satiriques. En 1684, il est élu à l'Académie française. Mais il est plus connu comme théoricien de l'esthétique classique et pour le soutien décisif qu'il apporta à ses amis Racine et Molière.

Sa première satire paraît dans un temps où, malgré les succès de Pierre Corneille et de Molière, Jean Chapelain est encore la principale autorité en littérature. Les premiers écrits importants de Boileau sont les Satires (1660-1668), inspirées de celles d'Horace et de Juvénal. Il y attaque ceux de ses contemporains qu'il estime de mauvais goût, comme Jean Chapelain, Philippe Quinault ou encore Georges de Scudéry. Au contraire, il est un admirateur de Molière et, plus tard, de La Fontaine et de Jean Racine. Les sept premières satires qui paraissent en 1666, obtiennent un succès considérable qu'accroit encore la haine maladroite des auteurs que le jeune poète avait critiqués. Il leur répond dans une nouvelle satire, la 9e où se trouvent réunies élégance du style et plaisanterie piquante. Toutes ses Satires sont violemment attaquées par l'abbé Charles Cotin [réf. nécessaire] qui lui reproche son manque de tact et de diplomatie face aux autres poètes.

La dernière Épître, «Sur l'amour de Dieu» (1698), de Boileau, d'inspiration janséniste, attaquait les jésuites, leur reprochant leur casuistique, quarante ans après Pascal. Contrairement à une idée répandue, Boileau ne fut pas à proprement parler le chef de file et le censeur du classicisme: nettement plus jeune que Corneille, Molière ou La Fontaine et contemporain de Racine, il publia son Art poétique un an après la mort de l'auteur du Misanthrope, six ans après la publication du premier recueil des Fables, et à un moment où Racine avait déjà écrit la majorité de ses pièces. L'Art poétique ne fut donc pas, pour les contemporains, un ouvrage normatif, puisqu'il n'a pu influencer que la création des auteurs du XVIIIe siècle. Cet ouvrage, le plus célèbre de Boileau, est en revanche une excellente description des principes mis en pratique par les écrivains classiques.

Ouvres

Les Satires (1666-1668). Réédition : 2002.
Épîtres (1669-1698). Réédition : 1937.
Le Lutrin (Poème héroï-comique) (1672-1683)
L'Art poétique (1674)
Longin, Traité du sublime, trad. par Nicolas Boileau, Paris, 1674 (en ligne ; transcr.) : avec introduction et notes par Francis Goyet, Paris, 1995 (ISBN 2-253-90713-8).* Le Lutrin (1674-1683)
Dialogue sur les héros de roman (1688). (Une analyse de cet ouvrage se trouve dans l'article Réflexions sur le roman au XVIIIe siècle.)
Réflexions critiques sur Longin (1694-1710)
Lettres à Charles Perrault (1700)
Ouvres de Boileau (1740)
Correspondance avec Brossette (1858)


 

Nicolas Boileau
(1636 - 1711)
 
  Nicolas Boileau - Portrait  
 
Portrait de Nicolas Boileau