Max Jacob |
Depuis l'éternité avec des flammes les génies géants des astres s'enroulent et se brisent. Au travers des corps aimables ils jettent des boules. Tandis que les esprits de l'air cavalcadent confondent l'Occident et l'Orient assiègent Dieu sur du feu, rendent malades les anges, les collines du ciel tremblent de coups. Pendant que les enfants s'ennuient assemblent des marguerites avec goût, les bêtes de l'Apocalypse hurlent jour et nuit. A travers les poitrines des vierges les maçons et les acrobates rivalisent. Dans les plis de la colère des phalanges dans les plis du combat des anges dans le feu que Prométhée dérobe, notre soleil s'élance avec l'aube les tendres laboureurs s'assemblent pour la danse. Les incendies couvent. « Il fait tiède ce soir » dit une abeille. Homme, tu as le feu en toi-même et tu ignores quel horrible nuage te pourrit. |
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Max Jacob (1876 - 1944) |
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Portrait de Max Jacob | |||||||||
Orientation bibliographique / Ouvres1903 Le Roi Kaboul l et le marmiton Cauwain. Livre de prix pour les écoles (Picard et Kahn), Paris, Librairie d'éducation nationale, 1904. BiographieIl passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani. Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur La vie et l'Ouvre de max jacobChronologie |
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