Louise Labé |
Quel Dieu grava cette magesté douce En ce gay port d'une pronte allégresse? De quel lizs est, mais de quelle Déesse Cette beauté, qui les autres destrousse? Quelle Syrene hors du sein ce chant pousse. Qui decevroit le caut Prince de Grèce ? Quels sont ces yeus mais bien quel Trofée est ce, Qui tient d'Amour l'arc, les trets et la trousse? Ici le Ciel libéral me fait voir En leur parfait, grâce, honneur et savoir, Et de vertu le rare témoignage : Ici le traytre Amour me veut surprendre : Ah ! de quel feu brûle un cour ja ' en cendre ? Comme en deus pars se peut il mettre en gage ? Première version d'un sonnet de Pontus de Tyard repris dans l'édition contemporaine des Erreurs amoureuses, Lyon, Jean de Tournes, , avec de légères variantes. |
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Louise Labé (1524 - 1566) |
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Portrait de Louise Labé | |||||||||
Biographie / chronologiePierre Charly, apprenti cordier (peut-être d'origine italienne), né aux alentours de 1470, illettré au point de ne pas savoir signer, épouse Guillermette Decuchermois, sans doute âgée ; celle-ci est veuve depuis 1489 de Jacques Humbert, dit Labé (ou L'Abbé [forme la plus ancienne], l'Abé, Labbé, Labbyt), cordier installé rue de l'Arbre sec. Pierre reprend le surnom de Labé, qui est attaché au fond BibliographieLouise Labé (ou Labbé) est née à Lyon vers l'année 1524. Son père, Pierre Charly, était un cordelier de la ville. Elle tirera son surnom, la belle cordelière, de son père aussi bien que de son futur époux, Ennemont Perrin, qui exercera la même activité. |
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