wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Louis Racine



Biographie, ouvres de Louis Racine


Poésie / Poémes d'Louis Racine





Naissance: Paris le 6 novembre 1692
Décès: Paris le 29 janvier 1763

Louis Racine est un poète français second fils et septième et dernier enfant de l'illustre dramaturge Jean Racine.

Louis Racine perdit son père à l'âge de huit ans. Il fit ses études au Collège de Beauvais sous la direction de Charles Rollin, puis, pour complaire à sa mère, il fit son droit et devint avocat. Puis, constatant que le barreau ne lui convenait pas, il se tourna vers la carrière ecclésiastique et entra chez les Oratoriens de Notre-Dame des Vertus où il resta trois ans. Le chancelier d'Aguesseau le prit sous sa protection. Chez celui-ci, à Fresnes, il acheva son poème de La Grâce (publié en 1720), qu'il avait commencé à l'Oratoire.

Grâce à l'amitié du chancelier d'Aguesseau, il entra en 1719 à l'Académie des Inscriptions, ce qui pouvait se justifier car il connaissait, outre le grec et le latin, l'hébreu et l'italien. En revanche, sa candidature à l'Académie française fut repoussée par le cardinal de Fleury en raison du jansénisme qui inspire le poème de La Grâce.

Ouvres

Boileau, qui avait suivi les débuts de Louis Racine, lui avait déclaré : « Il faut que vous soyez bien hardi pour oser faire des vers avec le nom que vous portez ! Ce n'est pas que je regarde comme impossible que vous deveniez un jour capable d'en faire de bons ; mais je me méfie de ce qui est sans exemple, et depuis que le monde est monde on n'a pas vu de grand poète fils d'un grand poète. »

« Petit-fils d'un grand-père », selon Voltaire, Louis Racine n'en fut pas moins un des bons poètes du XVIIIe siècle. Le poème de La Religion, a dit La Harpe « n'est pas un ouvrage du premier ordre, c'est un des meilleurs du second ». Mais, comme le remarque son protecteur, le chancelier d'Aguesseau : « Son génie ne le porte point à l'invention. » Sa poésie est à son image : on y sent partout l'homme de bien, sincère et de bonne volonté, mais ennuyeux et un peu compassé.

Ses deux grands poèmes sur La Grâce et La Religion sont animés d'une foi authentique, mais ils sont monotones et pêchent souvent par excès de didactisme. Le poème de La Grâce prétend mettre en vers saint Augustin et saint Thomas : « J'ai souvent employé, dit l'auteur, les termes de l'Écriture sainte et des Pères, et c'est en cela que consiste le mérite de mon travail. »

C'est par la poésie religieuse qu'il parvient à se faire un prénom. Il écrit, en 1720 (après plusieurs années passées chez les oratoriens), un poème en quatre chants, d'inspiration janséniste, sur La Grâce, qui est fort admiré des contemporains et où l'on retrouve aujourd'hui « un poète hardi et singulier ». Revenu bien plus tard à la littérature qu'il avait abandonnée pour une carrière - réussie - dans l'administration des impôts, il publie en 1742 un nouveau poème en quatre chants, sur La Religion, qui sera longtemps considéré comme l'un des chefs-d'ouvre de cette poésie pseudo-classique depuis si décriée. Il est également l'auteur d'Odes (en particulier l'Ode sur l'harmonie), de Réflexions sur la poésie (1747) et d'une traduction en vers du Paradis perdu de Milton. Le tremblement de terre de Lisbonne provoque la mort de son fils - et sa retraite définitive, tout entière consacrée à la piété : sa dernière ouvre est une traduction en vers des Psaumes (1762).

La Grâce, poème en 4 chants, 1720 (texte intégral sur la base Gallica)
Épître à M. de Valincourt, 1722
Épître au comte de Clermont, 1723
Première épître à la duchesse de Noailles, 1723
Ode sur la solitude, 1723
Comparaison de l'Iphigénie d'Euripide avec l'Iphigénie de Racine, 1727
Épître à Mme la duchesse de Noailles sur l'âme des bêtes, 1728
Réflexions sur l'Andromaque d'Euripide et l'Andromaque de Racine, 1732
Ode sur l'harmonie, 1736
Ode sur la paix, 1736
La Religion, poème en 6 chants, 1742 (texte intégral sur la base Gallica)
La ville de Paris au Roy, entrant à Paris à son retour de Metz, épître, 1744
Réflexions sur la poésie, 1747
De la déclamation théâtrale des anciens, 1747
Mémoires sur la vie de Jean Racine, 1747 et 1752
Le Paradis perdu... traduction nouvelle avec des notes, la vie de l'auteur, un discours sur son poème les remarques d'Addison, et, à l'occasion de ces remarques, un discours sur le poème épique, traduit en français, 1755
Psaumes traduits et mis en vers, 1762
Traité de la poésie dramatique ancienne et moderne


 

Louis Racine
(1692 - 1763)
 
  Louis Racine - Portrait  
 
Portrait de Louis Racine