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Jean-François de Saint-Lambert



Biographie, ouvres de Jean-François de Saint-Lambert


Poésie / Poémes d'Jean-François de Saint-Lambert





Naissance: Nancy le 26 décembre 1716
Décès: Paris le 9 février 1803

Jean-François, marquis de Saint-Lambert, est un militaire, philosophe, conteur et poète lorrain puis, après 1766, français.

Issu d'une famille noble mais peu fortunée, Jean-François de Saint-Lambert fit ses études au collège de Pont-à-Mousson puis servit dans les gardes lorraines du roi Stanislas Leszczyński, avant de devenir grand-maître de sa garde-robe. Grand, distingué, taciturne, ne riant jamais, refusant de flatter quiconque, un rien sauvage, les femmes l'adoraient.

Gentilhomme lorrain il devint officier du roi Stanislas et se fit connaître par ses succès féminins, en séduisant Mme du Châtelet puis Mme d'Houdctot et rencontrant à travers elles Voltaire puis Rousseau. Il donna des poésies et l'article «Luxe» de l'Encyclopédie, mais son grand ouvre fut Les Saisons, précédé d'un «Discours sur la poésie» (1769). Il continua à donner des textes d'inspiration philosophique jusqu'à la fin du siècle.

Bibl. Luigi Di Nardis, Saint-Lambert. Scienza e paesaggio nella poesia delsettecento, Rome, Ed. dell'Ateneo, 1961. - Rosario Assunto, «Ane e natura nella poesia stagionaie settecensca {Les Saisons, 1769) », Rivista di estetica, septembre-décembre 1966. - Paul Vernois, «Encre Rousseau et Lamartine, la rhétorique de Saint-Lambert», Travaux de linguistique et de littérature, VII, 1969. - J. R. Loy, «Saint-Lambert moralist : philoso-phy at second hand ; Enlightenment among the titled », Studies on Voltaire, 216, 1983. - V. Kapp. «Das lriema der Vier Jahreszeiten in der franzosischen Lyrik des 18. Jahrhunderrs», Die Vier Jahreszeiten im 18. Jahrhundert,Heidclbcrg. Wintcr, 1986.

L été. -
1. Médiocrité au sens classique de situation moyenne, de fortune modérée. L'idéal reste celui de ï'aurea mediocritas. -
2. James Thomson, poète écossais (1700-1748), se fit connaître par les quatre livres des Saisons (1726-1730) qui devaient influencer toute l'Europe et qui sont le modèle de Saint-Lambert. Le livre est traduit en français par Mme Bontcmps en 1759 : - Cet événement pourrait dater la naissance de la poésie descriptive en France. II se situe au tournant du siècle, à la charnière de l'âge géométrique et de l'âge sensible» (Edouard Guitton).


Après ses études, il vit à la cour de Lunéville où il connaît Voltaire et la marquise du Châtelet. La belle Émilie se prend pour lui d'un amour passionné. On dit qu'il était assez beau - et beaucoup plus jeune qu'elle. Mais cette liaison finit tragiquement, car Mme du Châtelet expire en donnant le jour à l'enfant de Saint-Lambert (1749). Voltaire, cruellement atteint, est sans rancune et se constitue même le protecteur de Saint-Lambert. Celui-ci se rend alors à Paris, il voit Mme d'Houdetot, belle-sour de Mme d'Épinay, et contracte avec elle une liaison qui durera jusqu'à sa mort. Après une brève carrière militaire, il se consacre exclusivement aux lettres. Il est lié aux encyclopédistes, fréquente Diderot, Duclos, d'Holbach, Grimm, Mme d'Épinay. Rousseau parle de lui dans les Confessions lorsqu'il raconte (liv. IX) comment il s'éprit lui-même de Mme d'Houdetot, amante de Saint-Lambert, et rend hommage à l'attitude de ce dernier : « Pour Saint-Lambert, il se conduisit en honnête homme et judicieux. »

Officier, il fut attaché à la cour du Roi Stanislas et fit partie de l'Académie de Nancy ; poète, il est l'auteur des Saisons ; encyclopédiste et philosophe matérialiste, il fut l'ami de tous les philosophes et fréquenta tous les salons, familier de Mmes Geoffrin, du Deffant, Houdetot, du Châtelet, de Lespinasse.
L'influence de cette dernière et son poème des Saisons, le firent admettre à l'Académie le 26 avril 1770 en remplacement de l'abbé Nicolas Trublet ; il fut reçu par Monseigneur du Coëtlosquet le 23 juin 1770 ; il combattit la candidature Bailly et répondit aux discours de réception du comte de Guibert, de Boufflers et de Vicq d'Azyr. Hostile aux idées de la Révolution, il se retira, lorsqu'elle éclata, à Eaux-Bonnes chez Mme d'Houdetot dont il était l'amant. (Leur liaison, après celle qu'il eut avec Mme du Châtelet, dura 50 ans). Il assista, en 1800, à l'une des deux séances préparatoires pour la reconstitution de l'Académie. Membre non résident de l'Institut (nommé le 13 février 1796, il avait repris le 22 mai suivant), lors de l'organisation de 1803, il reprit son fauteuil dans la 2e classe et fut lauréat de l'Institut en 1806.

Ouvres
Il a écrit des poèmes et des contes. Ziméo par exemple est un conte philosophique.

1732 : Ode sur l'eucharistie
1756 : Les fêtes de l'amour et de l'hymen
1759 : Recueil de poésies fugitives
1764 : Essai sur le luxe
1764 : Le Matin et le Soir, poésies
1765 : Sara Th. et l'Abenaki, nouvelle traduite de l'anglais
1769 : Les Saisons, poème. Texte en ligne : [1]
1769 : Sara et Ziméo, contes en prose
1770 : Les Deux Amis, conte iroquois
1770 : Idylle tirée du poème des Saisons
1772 : Fables orientales, en prose
1795 : Ouvres mêlées
1796 : Mémoires sur la vie de Bolingbroke
1798 : Principes des mours chez toutes les nations ou Catéchisme universel, 3 vol. : Selon cet ouvrage, les vices et les vertus ne sont que des conventions propres à chaque peuple. Cette théorie audacieuse n'empêcha pas le livre d'obtenir le grand prix de morale de l'Institut en 1810.
1801 : Ouvres philosophiques, 5 vol.
1814, 1822, 1823 : Ouvres, 2 vol.
1826 : Poésies


 

Jean-François de Saint-Lambert
(1716 - 1803)
 
  Jean-François de Saint-Lambert - Portrait  
 
Portrait de Jean-François de Saint-Lambert