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Honorat Laugier de Porchères



Biographie, ouvres de Honorat Laugier de Porchères


Poésie / Poémes d'Honorat Laugier de Porchères





Naissance: 8 juin 1572 Forcalquier
Décès: 26 octobre 1653

Honorat de Porchères Laugier est un poète français. Connu surtout pour son sonnet sur les beaux yeux de Gabrielle d'Estrées, il fut l'un des premiers membres de l'Académie française.

Fils d'un avocat au parlement, il conserva le titre « seigneur de Porchères » dont il avait hérité. Cela lui valut d'être souvent confondu avec un autre académicien, François d'Arbaud de Porchères, avec lequel il n'avait aucun lien de parenté. « Chacun d'eux traitait l'autre de bâtard, écrit Tallement des Réaux, et soutenait qu'il n'était pas de la maison de Porchères. » Ce quiproquo venait du fait qu'un aïeul de François d'Arbaud de Porchères, nommé Jacques d'Arbaud, avait acheté le fief de Porchères à un aïeul d'Honorat de Porchères Laugier, nommé Esprit Laugier.

Poète de cour, Laugier de Porchères fut célébré en son temps pour un sonnet qui semble illustrer à lui seul tous les raffinements mais aussi tous les risques d'un maniérisme exacerbé : en célébrant les yeux de Gabrielle d'Estrées, la maîtresse d'Henri IV, il traduit en effet ce goût du « concetto » qu'un voyage en Italie, où il se lia avec Marino, ne put que renforcer; mais il traduit aussi cette sorte d'extrémisme de la recherche et de la pointe qui défie l'équilibre et qui, lorsqu'il le perd, a toute chance de tomber dans le ridicule. Lorsque la réaction malherbienne se fit sentir, Porchères passa ainsi, jugé à l'aune d'une rigueur nouvelle, comme le maître d'un mauvais goût condamnable, et son sonnet, qui avait tant été loué, fut aussi copieusement décrié. Il mérite, pourtant, d'être replacé dans le contexte d'une ouvre dont l'élégance apparemment superficielle n'exclut pas un sentiment profond de la vanité des choses, comme en témoigne le sonnet qu'il consacra à la mort de son ami Jean de Sponde, des ouvres duquel il s'occupa par ailleurs en assurant leur publication posthume.

Elle décida alors qu'à l'avenir nul académicien ne serait définitivement nommé sans avoir obtenu le consentement préalable du Protecteur ; ce fut aussi à la suite de cette élection que le mode de votation par billets remplaça le vote à haute voix. Porchères Laugier remplaçant Serisay, prononça à l'Académie le huitième discours : À la louange de l'Académie, de son Protecteur et de ceux qui la composent ; en son nom personnel, il prononça le treizième discours.

Ouvres

Le Camp de la Place-Royale, ou relation de ce qui s'y est passé les cinquième, sixième et septième jour d'avril, mil six cent douze, pour la publication des mariages du roi et de Madame, avec l'infante et le prince d'Espagne, le tout recueilli par le commandement de Sa Majesté (1612)
Cent lettres d'amour écrites d'Érandre à Cléanthe (1646)

Etude : Henri Lafay, La Poésie française du premier xvir* siècle, Paris, Nizet, 1975, p. 368-377.





 

Honorat Laugier de Porchères
(1572 - 1653)
 
  Honorat Laugier de Porchères - Portrait  
 
Portrait de Honorat Laugier de Porchères