Guillaume des Autelz |
De moy elle a, et d'elle j'ay la vie, La vie moy ? mais, las, j'ay la mort d'elle, Qui toutesfois auray vengeance telle Que par sa mort ma mort sera suyvie : L'on diroit bien qu'elle a brûlante envie De m'estre douce, autant qu'elle est rebelle, Car si je ris, elle rit (l'infidèle) Et mon pleurer à pleurer la convie : Mais tant en vain ce qui me suyt, je suys, Que hors d'espoir de l'aprocher je suis, Ja tout seiche, et de sang, et de pleur : Que reste plus sinon qu'un dieu propice Pour couronner son prêtre au sacrifice, D'un homme mort face une vive fleur ? |
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Guillaume des Autelz (1529 - 1581) |
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Portrait de Guillaume des Autelz | |||||||||