![]() |
Gérard de Nerval |
![]() |
Le cheval disparaît en cendre Avec de longs hennissements... Du ciel en feu semblent descendre Des hurlements! des hurlements! Lénore entend des cris de plainte Percer la terre sous ses pas... Et son cœur, glacé par la crainte, Flotte de la vie au trépas. C'est le bal des morts qui commence, La lune brille... Les voici! Ils se forment en ronde immense, Puis ils dansent, chantant ceci : « Dans sa douleur la plus profonde, Malheur à qui blasphémera!... Ce corps vient de mourir au monde... Dieu sait où l'âme s'en ira! » |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
|
|||||||||
Gérard de Nerval (1808 - 1855) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de Gérard de Nerval | |||||||||
|
|||||||||
Biographie / chronologie1808. ŒuvreSi l'on excepte divers ouvrages dramaturgiques (Lara, 1833!; Léo Burckhart, 1839), l'œuvre de Nerval est essentiellement romanesque et poétique. |
|||||||||
![]() |