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Georges Emmanuel Clancier |
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Leurs hautes figures sous la sérénité Dérobent mais gardent le signe de nos faces ; Un adieu, un regard, des souvenirs amassent Quelque faute de l'ombre en leur vision hantée. Leur jeunesse a de longues foulées par le ciel. Lucide est le jeu de leur chair, lisse le vou. O rire : pureté de leurs mains... Ils entr'ouvrent Les fleurs, une plaine, le soleil et les vents. Ils savent C'est d'une même grave lumière Qu'ils osent appréhender la quête de sang Ou cette destinée, étrange à leur élan : De ne jamais heurter sa parole dernière. Ils mordent terres et soleils. Leur solitude Dévore et perd, dévore à perte de saisons Les dieux. Un jour vient qu'ils roulent sur la toison D'un mythe, et lourds de notre tombe le dénudent. |
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Georges Emmanuel Clancier (1914 - ?) |
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Portrait de Georges Emmanuel Clancier | |||||||||
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La vie et l'Ouvre de georges-emmanuel clancier1914 Naissance à Limoges le 3 mai. Famille limousine de paysans, d'artisans et d'ouvriers porcelainiers. Le père, officier d'infanterie pendant la guerre, devient, la paix revenue, agent commercial. |
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