wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Georges Emmanuel Clancier



Cavalcade - Poéme


Poéme / Poémes d'Georges Emmanuel Clancier





pour
Dumas



Les chevaux galopent, les blancs chevaux de la fin du

monde.
A perdre haleine les chevaux bombent leur océan
Loin de la terre par les prairies blanches éclatées,

Et telles que des lichens pourris et doux, à leur crinière
S'emmêlent des traces de la nuit humaine
Qu'ils rejettent du tremblement immense de leur peau.



II



- les amours sont défaites et translucides les problèmes, vides, minces, tranchants, transparents de musique comme une coquille emplie de rosée au vent et les ceintures dénouées des temples de l'Europe si blanches que la cadence étonnante du jour, au galop des
Levants les amours sont défaites -



III



Les chevaux galopent, les blancs chevaux de la fin du

monde.
Comme ils piétinent et pétrissent pour plus de lumière
Le cimetière accroché à son pauvre suaire constellé
De la nuit et les vieilles villes de la peur dans la monta-

Et les villes claires au bord des plages, fleurs dorées du

mensonge.
Et la foule des foules, la misère fanée de l'automne !



IV



- il n'est plus une source au monde où tourbillonne

le terrible poids du sang, il n'est plus unejissure, une lèvre

gui garde l'insidieuse mesure de l'ombre

et de l'attente ; il n'est plus qu'un chant recourbé

sur l'infini commencement de lui-même. -



V



Tandis qu'au fond d'eux-mêmes s'effritent leurs yeux,
Les chevaux les hauts chevaux de la fin du monde
Retombent et se couchent comme de longs rochers
Couronnant le soleil.
Au loin, la seule fleur
Que n'aient pas divisée leurs orages marteleurs,
Que n'ait pas trahie l'étincelle roulante de leur charge.
Se relève et monte vers la première étoile revenue,

À tire d'aile.






Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Georges Emmanuel Clancier
(1914 - ?)
 
  Georges Emmanuel Clancier - Portrait  
 
Portrait de Georges Emmanuel Clancier


La vie et l'Ouvre de georges-emmanuel clancier

1914
Naissance à Limoges le 3 mai. Famille limousine de paysans, d'artisans et d'ouvriers porcelainiers. Le père, officier d'infanterie pendant la guerre, devient, la paix revenue, agent commercial.

mobile-img