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François Villon



épitre a marie d'orléans - Poéme


Poéme / Poémes d'François Villon





O louée conception
Envoiee ça jus des cieulx,
Du noble lis digne syon,
Don de
Jhesus très precieulx,
Marie, nom très gracieulx,
Fons de pitié, source de grâce,
La joye, confort de mes yeulx,
Qui nostre paix bastist et brasse !



La paix, c'est assavoir, des riches,
Des povres le substantement,
Le rebours des félons et chiches,
Très nécessaire enfantement,
Conceu, porté honnestement,
Hors le pechié originel,
Que dire je puis sainctement
Souvrain bien de
Dieu éternel !-*



Nom recouvré, joye de peuple,
Confort des bons, de maulx retraicte
Du doulx seigneur première et seule
Fille, de son cler sang extraicte,
Du dextre costé
Clovis traicte;
Glorieuse ymage en tous fais,
Ou hault ciel créée et pourtraicte
Pour esjouyr et donner paix !



En l'amour et crainte de
Dieu
Es nobles flans
César conceue,
Des petits et grans en tout lieu
A très grande joye receue,
De l'amour
Dieu traicte, tissue,
Pour les discordez ralier
Et aux enclos donner yssue,
Leurs lians et fers délier.



Aucunes gens, qui bien peu sentent,
Nourris en simplesse et confis,
Contre le vouloir
Dieu attentent,
Par ignorance desconfis,
Desirans que feussiez ung fils,
Mais qu'ainsi soit, ainsi m'aist
Dieux,
Je croy que ce soit grans proufis.
Raison :
Dieu fait tout pour le mieulx.



Du
Psalmiste, je prens les dis :
Delectasti me,
Domine,
In factura tua; si dis :
Noble enfant, de bonne heure né,
A toute doulceur destiné,
Manne du
Ciel, céleste don,
De tous bienfais le guerdonné,
Et de noz maulx le vray pardon !



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François Villon
(1431 - 1463)
 
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