wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Francis Jammes



C'était affreux... - Poéme


Poéme / Poémes d'Francis Jammes





C'était affreux ce pauvre petit veau qu'on traînait tout à l'heure à l'abattoir et qui résistait,

et qui essayait de lécher la pluie



sur les murs gris de la petite ville triste.

O mon
Dieu!
Il avait l'air si doux



et si bon, lui qui était l'ami des chemins en houx.



Ô mon
Dieu!
Vous qui êtes si bon,

dites qu'il y aura pour nous tous un pardon

- et qu'un jour, dans le
Ciel en or, il n'y aura plus de jolis petits veaux qu'on tuera,



et, qu'au contraire, devenus meilleurs,

sur leurs petites cornes nous mettrons des fleurs.

Ô mon
Dieu!
Faites que le petit veau

ne souffre pas trop en sentant entrer le couteau...








Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Francis Jammes
(1868 - 1938)
 
  Francis Jammes - Portrait  
 
Portrait de Francis Jammes


Ouvres

Francis Jammes (1868-1938). Célèbre, et lu, parmi les plus grands, sans presque quitter Orthez, son « village », Jammes le fut et devrait l'être encore. Ami de Claudel, de Larbaud, de Gide (avec lequel il se fâche), il ne ressemble qu'à lui-même, Tibulle chrétien, ou croyant païen, et mène la poésie à son allure pas toujours naïve. Car il faut quelque savante magie pour rendre édénique ce qui, déj

La vie et l'Ouvre de francis jammes

Après avoir fait ses études au lycée de Pau, puis à Bordeaux, Francis Jammes se passionne pour les livres de Jules Verne. En 1886, il échoue au bac et se réfugie dans l'écriture. Il rédige alors quatre-vingt-neuf poèmes. A Orthez, il devient trois ans plus tard avoué chez un notaire mais ce travail l'ennuie. Il envoie ses essais poétiques à des revues littéraires dans lesquelles il est remarqué pa

mobile-img