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SCHELLING






Dès ses premiers écrits, c'est-à-dire dès la publication des Idées sur la philosophie de la nature, datant de 1797, Schelling insiste sur l'unité fondamentale de la nature et de l'esprit. Il en déduit l'existence d'un mouvement par lequel les forces inconscientes de la nature s'efforcent de s'élever jusqu'au niveau de la vie spirituelle. Durant cette période Schelling cherche à définir l'origine commune de ces deux réalités. Toutes deux tendent à atteindre l'unité absolue de l'objet et du sujet. Elles y tendent selon les règles d'une dialectique qui met en jeu deux pôles, le pôle objectif et le pôle subjectif.

Déjà à cette époque la pensée de Schelling se montre très voisine de celle de Novalis. Pour l'un et l'autre une poésie inconsciente se dégage de la vie de la nature. Elle éclate au grand jour en tant que conscience chez l'homme. Ceci ne signifie pas qu'il y ait évolution au sens donné à ce terme par Darwin. Il y aurait pour Schelling une transmutation progressive de l'objectif en subjectif, phénomène dont il essaie de décrire les étapes.





Plus tard, sous l'influence de Franz von Baader et, par son intermédiaire, sous celle de Boehme, Schelling fait un pas de plus et décrit le processus par lequel cette subjectivation progressive de la nature s'accomplirait. La source serait YUngrund. Pour Baader, en particulier, tout acte de conscience proprement dit tire son origine d'un état négatif, YUngrund, qui laisse supposer l'existence d'une division ou dispersion originelle, régnant dans les profondeurs abyssales de la vie. VUngrund, principe négatif, serait néanmoins le germe d'un principe opposé, positif celui-là, le Grund. Il se formerait par une sorte de dépassement relativement à YUngrund. Ainsi se créerait une antithèse fondamentale au sein même de la réalité. Le fond obscur, irrationnel, racine de l'être, se purifierait et s'harmoniserait dans son contact avec le monde divin. Il y aurait négations, et négations de ces négations, dans un vaste déploiement dialectique tendant à une fin qui ne peut être autre que le triomphe du principe lumineux et de la pleine conscience dans la liberté. C'est aussi la victoire du sujet sur l'objet. Le Moi émerge donc d'une sorte d'enfouissement initial dans les ténèbres de l'objectivité radicale et, en s'affrancbissant des ténèbres, conquiert sa liberté.



SCHELLING: RÉSUMÉ DES POINTS ESSENTIELS



D'abord un arrière-fond de l'existence sans lumière ni conscience.

Le point de départ du mouvement n'est pas un point vide, ni actif, mais une négation à laquelle s'oppose une négation de cette négation...

Qui veut s'élever doit commencer par se rétracter, par se retirer vers sa racine, qui veut croître doit commencer par se rétrécir.

Pas de conscience sans quelque chose qui en est exclu et qui par elle, simultanément, est pourtant attiré.

L'inconscient et le conscient en Dieu se découvrent dans l'acte indivisible par lequel s'accomplit le passage de l'un à l'autre.



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