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Histoire de la littérature française - D'un Bonaparte à l'autre






De tout temps ont existé des rapports - de conflit ou d'allégeance - entre littérature et histoire ; avec le xixc siècle, ils se font osmose. La symbolique politique s'insinue dans la vie des lettres et l'on entend Ludovic Vitet réclamer « un 14 juillet du goût » ou Victor Hugo clamer qu'il « a mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire »... Et, non contents de peser sur leur temps par les mots, les écrivains entrent dans l'arène : Chateaubriand, Constant, Lamartine, Hugo, Guizot (il n'est même jusqu'au « solitaire » Vigny qui ne soit tenté par la députatioN)... Vécus au quotidien, les événements sont rapidement récupérés par l'écriture qui les élève au rang de mythe ou de légende : et l'on chante aussi bien la gloire impériale que l'errance de l'émigration, la monarchie restaurée que les journées de Juillet... Au-delà du politique, c'est tout le siècle et sa vie qui entrent dans les livres : de l'ample projet de Balzac aux brefs récits de Nerval, il n'est pas beaucoup de textes qui n'inscrivent l'époque dans la dynamique de leur récit. Il est vrai que, depuis 1789, l'histoire s'est accélérée, fournissant un réservoir d'images, de personnages et de thèmes dans lequel l'imaginaire collectif trouve à s'alimenter et l'imagination des artistes une large part de son inspiration.





Un musée institutionnel



Accélération qui ne va pas sans quelques dérapages où il semble que l'histoire bégaie. Ainsi, à ne regarder que les limites extrêmes de la période, décembre 1851 paraît n'être que la répétition de novembre-décembre 1799 : portés au pouvoir par un coup d'État (18 brumaire an VIII / 2 décembre 1851), deux Bonaparte « proclament », chacun leur tour, la fin de la Révolution (« Citoyens, la Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée : elle est finie », Proclamation des consuls de la République du 24 frimaire an VIII / « [ma] mission consiste à fermer l'ère des révolutions », Proclamation du président de la République du 2 décembre 1851) et « proposent » à la souveraineté du peuple français une Constitution (Constitution du 22 frimaire an VIII / Constitution du 14 janvier 1852) qui leur accorde un rôle prépondérant en matière législative (« Le Premier consul promulgue les lois. Il nomme et révoque à volonté... les ministres » / « [Le président de la République] a seul l'initiative des lois... Les ministres ne dépendent que du chef de l'État... ») qui conduit à brève échéance à un régime de pouvoir absolu (« Le gouvernement de la République est confié à un empereur. Napoléon Bonaparte, Premier consul actuel de la République, est empereur des Français », Sénatus-consulte organique du 28 floréal an XII / « La dignité impériale est rétablie. Louis-Napoléon Bonaparte est empereur des Français sous le nom de Napoléon III », Sénatus-consulte du 7 novembre 1852 portant modification de la ConstitutioN).

En fait, en endossant le manteau de l'oncle, le neveu ne referme pas seulement la boucle du demi-siècle : il s'inscrit aussi dans la continuité des régimes qui, cinquante ans durant, ont tous voulu « renouer la chaîne des temps » (préambule de la Charte constitutionnelle du 4 juin 1814), chaîne maintes fois interrompue. Ainsi la Constitution de l'an XII en établissant l'hérédité dans « la dignité impériale... de mâle en mâle par ordre de primogéniture » retrouvait-elle l'esprit de la loi salique ; ainsi la Charte constitutionnelle de 1814 « octroyée » par Louis XVIII « en la dix-neuvième année de [son] règne » se plaçait-elle sous le patronage « des rois, nos prédécesseurs » ; ainsi la Constitution républicaine du 4 novembre 1848 se disait-elle « fidèle aux traditions des grandes Assemblées qui ont inauguré la Révolution française » ; ainsi, enfin, Louis-Napoléon affirmait-il avoir « pris comme modèle... les institutions du Consulat et de l'Empire ». Consulat, Empire, monarchie restaurée ou constitutionnelle, République... Constitutions, charte, sénatus-consultes : les textes s'entassent, les régimes passent, les gens se lassent, à l'image du Deslauriers de Flaubert, « de constitutions, de chartes, de subtilités, de mensonges » (l'Éducation sentimentale, I, 2, 1869) ; se forme l'image d'un pays versatile voire ingouvernable : « Les Français changent de chefs et de souverains avec la même facilité qu'ils changent de mode », note en 1850 l'historien anglais Alison. Ce que Chateaubriand avait exprimé de façon plus ambiguë dans ses Mémoires : « Ces métamorphoses seraient odieuses si elles ne tenaient en partie à la flexibilité du génie français » (XXII, 23). Et ces « métamorphoses » institutionnelles sont à ce point inscrites dans le quotidien de l'époque que Balzac peut en user pour définir les relations d'un propriétaire tatillon et de ses locataires : « Après un long examen des fantaisies capriolantes des locataires [...] qui se succédaient en renversant les institutions de leurs devanciers, ni plus ni moins que des dynasties, il s'était octroyé une charte, mais il l'observait religieusement » {César Birot-teaU).



La terre et le vote



En réalité, l'instabilité est plus apparente que réelle : Napoléon occupe la scène quinze années durant, la monarchie le relaie pendant trente-trois ans, avant de céder la place pour une triennale parenthèse républicaine. Pourtant, derrière ces blocs constitutionnels, la France bouge en profondeur : et la monarchie restaurée ne pouvait espérer être un simple retour à l'ordre ancien pas plus que l'exil de Sainte-Hélène ne pouvait prétendre effacer le souvenir de l'Empereur. Car ce qui se joue alors par textes législatifs interposés ressortit plus à l'imaginaire qu'au factuel : et Tocqueville n'avait pas tort qui lisait dans les événements « la lutte acharnée entre l'ancien régime, ses traditions, ses souvenirs, ses espérances représentées par l'aristocratie et la France nouvelle conduite par la classe moyenne » (Souvenirs, I). L'ancien et le nouveau : opposition simple et forte où s'inscrivent les régimes (la monarchie / la RévolutioN), les figures (Napoléon / Louis XVIII, Charles X), les hommes (l'émigré / le peuplE) et qui se thématise dans l'antithèse ordre/mouvement. Mais, paradoxalement, ces deux termes brouillent les cartes : car l'ordre, c'est tout autant Napoléon « l'Usurpateur » que Louis XVIII « le revenant » ; c'est aussi le « gouvernement républicain » de 1848 face aux ouvriers... L'ordre, chacun l'incarne à sa façon : le royaliste parce qu'il veut remonter le temps, le bourgeois parce qu'il veut l'arrêter ; seul le peuple cherche à l'accélérer. Et ce sont alors les journées de rue (Trois Glorieuses de juillet 1830, révolte des canuts lyonnais de novembre 1831, barricades de février ou juin 1848, pour ne citer qu'elles...).

Car s'il n'a que le pavé pour s'exprimer, c'est que les droits civiques lui sont refusés : exception faite du leurre que constituent les élections au suffrage universel sous le Consulat et l'Empire, le système électoral contribue à opposer une France « officielle » vivant au rythme des consultations (vingt élections générales ou partielles entre 1815 et 1846) et une France « réelle » qui se contente d'observer ces débats de notables. C'est que le vote d'alors est un vote-fonction, défini par l'imposition du cens : « Messieurs, la population de la France se compose de 34 millions d'âmes », constate à la tribune de l'Assemblée François Arago en mai 1840 ; et le député libéral de poursuivre : « ... Il y a 17 millions d'hommes... Il y a 8 millions d'hommes de vingt-cinq ans et plus. Combien avez-vous d'électeurs ? Vous en avez à peu près deux cent mille. Je soutiens, moi, que le principe de la souveraineté populaire n'est pas en action dans un pays où, sur quarante hommes, il n'y en a qu'un d'électeur ». Mais la critique n'est pas seulement d'ordre numérique ; elle se fonde aussi sur des arguments économiques : « Vous avez 9 millions de cotes foncières ; sur ces 9 millions, il y en a certainement 8 millions qui appartiennent à une classe de la population qui est privée de droit électoral... Je dis qu'il y a dans la population une partie considérable qui est privée de droits politiques et... qui paie la masse la plus considérable dans les contributions de l'État ». On le voit, ce n'est pas le suffrage universel qui est ici en jeu (il ne sera rétabli que par l'article 24 de la Constitution républicaine du 4 novembre 1848 : « Le suffrage est direct et universel ») mais l'élargissement du cens au monde des affaires - c'est-à-dire à la bourgeoisie libérale : il apparaît, en effet, qu'à travers ses lois électorales la monarchie restaurée tentait de rétablir le pouvoir politique de l'ancienne noblesse. Ainsi s'explique la sacralisation du foncier... Ainsi s'explique, aussi, le « libéralisme » des milieux d'affaires...



Une timide entrée dans l'économie moderne...



Fidèle reflet d'un pays fortement rural (pour une population totale qui, de 1800 à 1850, passe de 28 à 36 millions d'âmes, les campagnes demeurent stables en pourcentage - de 75 à 80 % -, un début de poussée urbaine s'esquis-sant au tournant du demi-sièclE), ce poids de la terre traduit aussi la léthargie de l'économie française : la disponibilité d'une main-d'ouvre locale bon marché, la médiocre qualité des communications, l'inorganisation du crédit... autant de facteurs qui contribuent à faire de la France un pays de petites structures locales - « le pays de la division de l'industrie et des petits ateliers », note le baron Dupin - vivant à la limite de l'autarcie et dont les responsables sont autant de freins à la modernisation. Dans le même temps, l'Angleterre était entrée dans l'ère moderne, ayant répudié l'économie de subsistance dans laquelle végétait la France et dominé une révolution industrielle que les mentalités d'ici craignaient et refusaient. Et ce n'est pas l'un des moindres mérites de la monarchie de Juillet d'avoir, avec l'aide de quelques entrepreneurs dynamiques, bousculé résistances et réticences : on passe ainsi de la méfiance à l'égard des chemins de fer - « Évitons ces chemins. Leur voyage est sans grâces... » (Vigny, les DestinéeS) - à une véritable « railway mania » qui draine une masse de capitaux - petits et gros - : la haute finance s'organise, la France spécule, l'Etat s'engage (loi de juin 1842). Le banquier entre en politique et en littérature : « Loin d'ambitionner la pairie comme les Keller, les Nucingen et les Du Tillet, les Mongenod restaient éloignés de la politique et n'en savaient que ce que doit en savoir la banque » (Balzac, l'Envers de l'histoire contemporainE). Au monde de la finance s'adjoint celui de l'industrie (textile au Nord et à l'Ouest, métallurgique à l'Est et au CentrE) et du négoce. À la notabilité terrienne appuyée sur une société d'ordres se substitue une notabilité économique fondée sur le dynamisme et le profit qui, pour de longues années, allait confondre pouvoir politique et pouvoir économique, tant au niveau local (on songe à M. de Rénal dans le Rouge et le NoiR) qu'au plan national (et l'on pense au Keller de la Comédie humainE). Ainsi le nouvel ordre économique contribuait-il à inscrire dans les faits ce que la Révolution n'avait qu'esquissé : l'« embourgeoisement » de la France !

Mais dans le même temps le pays se paupérisait : une classe laborieuse naissait, fille de la ville et du capital. Très vite elle devenait « dangereuse » aux yeux du bourgeois : « Les barbares qui menacent la société ne sont point au Caucase ou dans la Tartarie ; ils sont dans les faubourgs de nos villes manufacturières » (Journal des débats, 1831). À son tour le peuple entrait en littérature : on chantait ses coups d'éclat (les ïambes d'Auguste Barbier, 1831), on en brossait un tableau idyllique (George Sand, Consuelo, 1842), sociologique (Frégier, Des classes dangereuses de la population dans les grandes villes et des moyens de les rendre meilleures, 1840), utopique (Etienne Cabet, Voyage en Icarie, 1840-1842) ou affectif (Michelet, le Peuple, 1846). Surtout on tentait de l'organiser : une presse ouvrière voyait le jour (l'Atelier de Philippe Bûchez paraît à partir de 1840), des sociétés de secours mutuel ressuscitaient le compagnonnage et ouvraient la voie au syndicalisme, un discours théorique tentait d'analyser les causes du paupérisme et proposait des projets de réforme de la société où la poésie le disputait souvent aux bons sentiments.



La France, conscience du monde ?



« L'Europe de 1810 est une Europe française -plus, sans doute, qu'elle ne l'était au temps des Lumières », note Robert Mandrou. De fait, à ne regarder que la carte, l'aigle impériale étend son ombre sur cent trente départements et la famille Bonaparte règne sur des États satellisés (Joseph en Espagne, Louis en Hollande, Jérôme en Westphalie...) Extension géographique qui s'accompagne d'une extension des principes révolutionnario-impériaux (destruction des ordres traditionnels, introduction du Code civil, laïcisation des biens du clergé, etc.) et suscite l'hostilité des féodalités locales. La chute de l'Empire montrera que cette « francisation » de l'Europe n'était qu'un leurre, et les potentats sauront user de la francophobie populaire pour restaurer les traditions séculaires. Pourtant, il serait vain de croire que, venus dans les fourgons des armées françaises d'occupation, ces principes refluèrent avec elles : des idées avaient pénétré qui fermentèrent tout au long du demi-siècle et aboutirent aux émancipations nationalistes, réussies (la Belgique acquiert son indépendance en 1831) ou non (la Pologne est écrasée en 1832, éphémère « République romaine » en 1848-1849, révolution prussienne de 1848...). Mais, autant que les faits, importe l'image que la France donne d'elle-même et qu'elle se renvoie. L'évolution d'un mythe comme celui de Napoléon permet de saisir ce glissement d'une francophobie à une francophilie, à l'extérieur, et les traces laissées par le rêve de gloire, à l'intérieur. Jean Tulard a montré comment la « légende noire » s'était d'abord formée à l'étranger, dans les pays sous tutelle (Kleist, la Bataille d'Hermann, 1809 ; Goldsmith, Histoire secrète du cabinet de Bonaparte, 1810 ; Krylov, le Corbeau et la Poule, 1812 ; Byron, Ode à Napoléon, 1814 ; Léo-pardi, Discours aux Italiens, 1814) avant d'être reprise par la littérature pamphlétaire hexagonale (le Néron corse, l'Antinapoléon, etc.) et orchestrée par le talent d'authentiques écrivains comme le libéral Constant (De l'esprit de conquête et de l'usurpation, 1814) ou l'ultra Chateaubriand (De Bonaparte et des Bourbons, 1814) : toute une thématique s'y repère associant étroitement critiques idéologiques et ragots, ressentiments et raisons fondées. La « légende noire » allait nourrir les années louis-dix-huitièmes :



Tous les préjugés de la Restauration, tous ses instincts tendaient à défigurer Napoléon. Elle l'exécrait encore plus que Robespierre. Elle avait exploité assez habilement la fatigue de la nation et la haine des mères. Bonaparte était devenu une espèce de monstre presque fabuleux et pour le peindre à l'imagination du peuple, qui ressemble à celle des enfants, le parti de 1814 faisait apparaître successivement tous les masques effrayants, depuis ce qui est terrible en restant grandiose jusqu'à ce qui est terrible en devenant grotesque, depuis Tibère jusqu'à Croquemitaine.

Victor Hugo, les Misérables, III. m. 6.



Du roi goutteux au roi-citoyen bien des choses se modifient : et, le 12 mai 1840, le ministre de l'Intérieur, Rémusat, vient demander à la Chambre « les moyens de recevoir dignement [les restes mortels de l'empereur Napoléon] sur la terre de France et d'élever à Napoléon son dernier tombeau ». Et le ministre de chercher à récupérer, au nom de « cette monarchie qui, la première, a rallié toutes les forces et concilié tous les voux de la Révolution française », l'héritage de Napoléon, désormais élevé à la dignité de « héros populaire ». La « légende noire » s'était transformée en « légende dorée », et Promé-thée avait supplanté l'Ogre. La mort lointaine et solitaire sur l'îlot de Sainte-Hélène le 5 mai 1821, la publication triomphale du Mémorial de Las Cases (1823), le vide et la médiocrité de la vie publique - abondamment glosés par les écrivains, de Musset (la Confession d'un enfant du siècle, I, 2) à Chateaubriand (Mémoires d'outre-tombe, III, 25, 1 : « Retomber de Bonaparte et de l'Empire à ce qui les a suivis, c'est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d'une montagne dans un gouffre ») -, tout avait contribué à construire rétrospectivement le mythe d'un temps glorieux façonné par un héros volontaire : « Le martyre de Sainte-Hélène purifie aux yeux du poète le conquérant. C'est l'expiation démesurée d'un homme qui fut trop grand pour son temps. Expiation qui souligne le caractère extraordinaire du destin impérial et apparente Napoléon au héros romantique » (Jean Tulard, le Mythe de NapoléoN). Chateaubriand, Hugo, Vigny, Musset, Nerval, Balzac, Stendhal... pas un qui n'ait contribué, à sa façon, à l'édification de ce mythe héroïque auquel l'étranger, à son tour s'associait : Heine et Grabbe effaçaient Kleist, Manzoni (le Cinq Mai, 1830) répondait à Léopardi, Pouchkine (Ode à Napoléon, 1823) et Lermontov (Dernière Demeure, 1841) répliquaient à Krylov ; seule l'Angleterre, à l'exception de Hazlitt (Vie de Napoléon, 1829) et, avec plus de réserve, de Carlyle (les Héros, 1841), continue de résister à l'attrait de la légende... C'est que, en France comme ailleurs, Napoléon n'incarnait plus désormais que des valeurs positives : c'est au nom de celles-ci que les nationalités se réveillèrent, que les tyrannies vacillèrent... Après avoir été honnie au nom de l'homme, la France trouvait dans le mythe de quoi se venger de l'humiliation de 1815. Et le nom du soldat Chauvin donnait naissance en ces mêmes années à une fierté patriotique qui devait accompagner les premières expéditions africaines :



J'suis français, j'suis Chauvin,

J'tapp' sur le bédouin.

T. et H. Coigniard, la Cocarde tricolore, 1831.



France, conscience du monde ? Pas jusqu'à renoncer au nom des beaux principes à un grand rôle dans le monde. L'Empire napoléonien appelait ainsi l'Empire colonial...



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