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Emile Verhaeren

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Emile Verhaeren « Silhouettes d'artistes. Fernand Khnopff» L'Art moderne (12 septembre 1886)


Poésie / Poémes d'Emile Verhaeren





Une série d'articles sur le peintre Fernand Khnopff parus dans L'Art moderne donne à Emile Verhaeren l'occasion de définir, avec la plus grande profondeur, le Symbolisme moderne : Symbolisme d'un monde sans dieu, celui-ci, à l'opposé du Symbolisme antique, ne délivre plus d'autre altérité que celle de l'inconscient humain.



Un recul formidable de l'imagination moderne vers le passé, une enquête scientifique énorme et des passions inédites vers un surnaturel vague et encore indéfini nous ont poussés à incarner notre rêve et peut-être notre tremblement devant un nouvel inconnu dans un symbolisme étrange qui traduit l'âme contemporaine comme le symbolisme antique interprétait l'âme d'autrefois.



Seulement nous n'y mettons point notre foi et nos croyances, nous y mettons, au contraire, nos doutes, nos affres, nos ennuis, nos vices, nos désespoirs et probablement nos agonies.

Les maîtres symbolistes de ce temps, les Gustave Moreau, les Puvis de Chavannes et les Rops n'ont rien de la sérénité des anciens maîtres. Aucun d'eux ne prie les dieux ni ne craint les démons qu'il sublimise. Ils sont les torturés des passions et des mélancolies de leur temps [...].



[...] A cette heure où les cerveaux subtils saisissent avec une si étonnante lumière les correspondances et où nos sensations et nos sentiments se parlent certes, mais tout autant se rythment et s'harmonisent, si bien que la poésie est picturale et musicale autant que littéraire, n'y aurait-il point à rendre également en peinture les impressions et les «vague à l'âme» que seule jusqu'ici la musique rendait? En littérature on y est parvenu. Nous insistons sur ce point, d'abord parce que nous sommes partisans de la compénétration des arts, ensuite parce que nous croyons que seule la plastique symbolique peut résoudre le problème. [...] L'expression violente du cour a été donnée par le Romantisme, l'expression raffinée, discrète, rare de ce même cour, voilé de rêve, doit être produite à son tour. Et ce seront les sphinx, les anciens rois et les reines fabuleuses, et les légendes et les épopées qui nous serviront à nous faire comprendre ; ce seront eux parce qu'ils s'imposent avec le despotisme du souvenir; avec le grandissement séculaire et que nous nous voyons mieux à travers la transparence de leur mythe.



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Emile Verhaeren
(1855 - 1916)
 
  Emile Verhaeren - Portrait  
 
Portrait de Emile Verhaeren

Biographie / Ouvres

Emile Verhaeren est né à Saint-Amand le 21 mai 1855. Fils d'une famille commerçante aisée, il appartient à la classe bourgeoise de ce village sur l'Escaut. Au sein de la famille, la langue véhiculaire est le français, mais avec ses camarades de classe de l'école communale et les habitants de Saint-Amand, il recourt au dialecte local.

A onze ans, Verhaeren se voit envoyé au pensionn

Bibliographie


Chronologie


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