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Christophle du Pré

Quand je viens en la ville, et que seul je me voy - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Christophle du Pré





Quand je viens en la ville, et que seul je me voy
Dans la veufve maison, qui me pleure et lamente,
Nous pleurons à l'envi : puis au lieu de l'absente,
Nous plaignons nostre mal les murailles et moy.



Dezolé jusqu'au bout et rongé d'un esmoy,
A mes yeux esplorez tout ce qui se présente
Pour mon cœur martyre, c'est une
Hydre nuizante,
Dont les chefs renaissans me consomment d'effroy.



Mais quand je viens pensif, pour entrer en ma chambre,
C est lors que je n'ay nerf, veine, muscle, ni membre
Qui ne craque du mal qu'on ne peult secourir.



Aussi dy-je, exaltant une chaude fournaize

Les flames de mon dueil, ô
Seigneur qu'il vous plaize
Ou m'oster ma mémoire, ou me faire mourir !






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Christophle du Pré
(1520 - 1599)
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