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André-Marie Ampère



Biographie, ouvres de André-Marie Ampère


Poésie / Poémes d'André-Marie Ampère





Naissance: Lyon le 20 janvier 1775
Décès: Marseille le 10 juin 1836

André-Marie Ampère, est un mathématicien et physicien français. Il inventa le premier télégraphe électrique et, avec François Arago, l'électroaimant, et il énonça en 1827 la théorie de l'électromagnétisme. Son nom a été donné à l'unité internationale de l'intensité du courant électrique : l'ampère.

Son père, négociant retiré, homme assez instruit, l'éleva lui-même au village de Polémieux, où se passèrent de nombreuses années. Dans ce pays sauvage, montueux, séparé des routes, l'enfant grandissait, libre sous son père, et apprenait tout presque de lui-même. Les combinaisons mathématiques l'occupèrent de bonne heure; et, dans la convalescence d'une maladie, on le surprit faisant des calculs avec les morceaux d'un biscuit qu'on lui avait donné. Son père avait commencé de lui enseigner le latin; mais lorsqu'il vit cette disposition singulière pour les mathématiques, il la favorisa, procurant à l'enfant les livres nécessaires, et ajournant l'étude approfondie du latin à un âge plus avancé. Le jeune Ampère connaissait déjà toute la partie élémentaire des mathématiques et l'application de l'algèbre à la géométrie, lorsque le besoin de pousser au delà le fit aller un jour à Lyon avec son père. M. l'abbé Daburon (depuis inspecteur général des études) vit entrer alors dans la bibliothèque du collège M. Ampère, menant son fils de onze à douze ans, très-petit pour son âge. M. Ampère demanda pour son fils les ouvrages d'Euler et de Bernouilli. M. Daburon fit observer qu'ils étaient en latin: sur quoi l'enfant parut consterné de ne pas savoir le latin; et le père dit: «Je les expliquerai à mon fils»; et M. Daburon ajouta: «Mais c'est le calcul différentiel qu'on y emploie, le savez-vous?» Autre consternation de l'enfant; et M. Daburon lui offrit de lui donner quelques leçons, et cela se fit.

Dès son enfance, André-Marie Ampère a soif d'apprendre. Il aurait réalisé de longs calculs avec des cailloux et des miettes de biscuit avant de connaître les chiffres. Jean-Jacques Ampère, fervent disciple de Rousseau, s'inspira de l'Émile pour instruire sans contraintes son fils qui « n'alla jamais à l'école ».2 sauf pour y enseigner lui-même. Son père commence à lui enseigner l'histoire naturelle, la poésie, le latin, mais abandonne lorsqu'il se rend compte de l'intérêt et des aptitudes de son fils pour l'arithmétique. Le jeune André-Marie, lecteur de Buffon dès 4 ans, n'en reprend pas moins ses leçons de latin, afin de comprendre les travaux de Leonhard Euler et Daniel Bernoulli.

En 1793, il est affligé par la mort de son père Jean-Jacques, qui, rappelé comme juge à Lyon, avait pris fermement position contre les excès révolutionnaires qui menèrent au soulèvement et au siège de Lyon ; bientôt arrêté, il fut jeté en prison et, peu après condamné et exécuté sur l'échafaud le 25 novembre.
travaille également sur les mathématiques, notamment sur la théorie des probabilités et l'intégration des équations différentielles partielles.

En 1820, à partir de l'expérience de Hans Christian Oersted, il étudie la relation entre magnétisme et électricité. Il découvre que la direction dans laquelle se déplace l'aiguille d'une boussole dépend de la direction du courant électrique qui circule à proximité et en déduit la règle dite du « bonhomme d'Ampère » : le bonhomme est couché sur le conducteur ; le courant, qui va par convention du plus vers le moins, le parcourt des pieds vers la tête ; il a les yeux dirigés vers l'aiguille aimantée. Le pôle nord de cette aiguille se déplace alors vers sa gauche. Cette règle se représente aussi par la règle de la main droite : si l'on écarte les trois premiers doigts de la main droite de sorte que le majeur indique la direction du champ magnétique et le pouce celle du mouvement, le courant circule alors dans la direction indiquée par l'index.

De son vivant déjà, Ampère est reconnu par ses pairs comme un savant de première catégorie.

- En 1808, Napoléon le nomme Inspecteur Général de l'Université française impériale, récemment créée.

- En 1814, il est élu membre de l'Académie des sciences à Paris. Il est également correspondant de plusieurs académies européennes, et entretient des relations nourries avec la plupart des savants contemporains.

L'ouvre d'un génie scientifique exceptionnel

L'ouvre d'Ampère est importante dans de nombreuses disciplines.En chimie, il eut des vues profondes sur la constitution atomique de la matière.En 1809, Gay-Lussac avait remarqué que les substances gazeuses se combinent dans des valeurs toujours simples de leurs rapports de volume (1, 2, 3, 4...). Ampère en déduisit que le nombre de molécules dans un même volume de gaz était constant quel que soit le gaz (1814). Des considérations analogues avaient déjà été formulées en 1811 par le savant italien Avogadro. C'est la loi vogadro-Ampère.

On doit également à Ampère, en 1809, l'hypothèse de l'existence du fluor. Frappé par les analogies entre l'acide chlorhydrique et l'acide fluorhydrique, il conclut à l'existence d'un élément qu'il appelle « phtore ». Ampère laissera néanmoins à Humphry Davy, convaincu de la justesse de ses vues après trois ans de correspondance, la gloire d'annoncer en 1813 la découverte de ce nouvel élément. Une note autobiographique d'Ampère, dans laquelle il parle de lui à la troisième personne, établit cependant l'antériorité de sa découverte.






 



André-Marie Ampère
(1775 - 1836)
 
  André-Marie Ampère - Portrait  
 
Portrait de André-Marie Ampère