wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

André Mage de Fiefmelin



Sixième essai du spirituel - Poéme


Poéme / Poémes d'André Mage de Fiefmelin





Les plus divins amours se jouaient dans sa tresse,
Les éclairs de ses yeux les plus froids enflammaient,
Et ses plus doux soupirs l'air d'odeurs embaumaient
Sous un avril de fleurs qu'elle versait sans cesse.



Son port, sa majesté qui la montraient
Déesse,
Sa grâce et son souris, qui les morts ranimaient,
Faisaient que ses haineux en la voyant l'aimaient,
Et la suivaient les siens ainsi que leur maîtresse.



Sitôt que sa beauté m'apparut au saint lieu,
En peur j'entr'avisai ce chef-d'ouvre de
Dieu,
L'oilladant à demi pour ne perdre la vue.



Mais je perdis bien plus.
Sa bouche me surprit,
En me volant d'un coup le repos et l'esprit ;
Puis mon âme à l'aimer fut par l'oreille émue.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

André Mage de Fiefmelin
(1560 - 1603)
Portrait de André Mage de Fiefmelin
mobile-img