André Frênaud |
La France est là couchée, elle est debout qui chante. Jeanne d'Arc et Varlin. Il nous faut creuser loin, ma patrie qui remue sous les pavés épais. La Commune pays tendre, le mien, mon sang qui brûle, de ce sang qui va remonter entre les pavés. Je le vois quand le peuple joue sous le ciel veiné, quand tombe encore le soleil du vingt-huit mai, si l'accordéon mène à la joie la vie pressante. C'est la vertu du peuple sous l'oriflamme, un cour tendu, mon cour qui bat quand a passé l'étrange nuit de regorgement, et bat encore à la bonté du peuple enfoui sous les pavés qui joue, qui pleure. |
Contact - Membres - Conditions d'utilisation
© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.
André Frênaud (1907 - 1993) |
|||||||||
|
|||||||||
Portrait de André Frênaud | |||||||||