wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

André Frênaud



La commune de paris - Poéme


Poéme / Poémes d'André Frênaud





La
France est là couchée, elle est debout qui chante.

Jeanne d'Arc et
Varlin.
Il nous faut creuser loin,

ma patrie qui remue sous les pavés épais.

La
Commune pays tendre, le mien, mon sang qui brûle,

de ce sang qui va remonter entre les pavés.

Je le vois quand le peuple joue sous le ciel veiné,

quand tombe encore le soleil du vingt-huit mai,

si l'accordéon mène à la joie la vie pressante.

C'est la vertu du peuple sous l'oriflamme, un cour tendu,

mon cour qui bat quand a passé l'étrange

nuit de regorgement, et bat encore à la bonté

du peuple enfoui sous les pavés qui joue, qui pleure.



Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.

André Frênaud
(1907 - 1993)
 
  André Frênaud - Portrait  
 
Portrait de André Frênaud
mobile-img