L'incantation du grand désastre - Poéme

Lourde des trois saisons suspendues à sa tête marchant par le hasard et disant le destin la voix tremble en voyant quel sera l'espace trois visages imprévus se rencontrent soudain et dansent devant elle pour éprouver l'orage

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Le cadavre en passant perdait ses oubliettes et rentrait dans le sol bien armé de ses dents mais la dame soudain lui montrait les cachettes où des aigles mortels s'effondraient en criant

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Pour danser sur la braise il faut mourir avant répondaient les oiseaux les doux oiseaux de poudre et les yeux qui montaient à la corde des ombres et les yeux qui blessaient les yeux des fins du monde abattus sur les eaux laissaient tourner le vent

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mais l'arbre des unions n'entendait pas merveille la cloche inespérée se mariait au feu et l'ordre d'avancer chanté par les corneilles se lava de vin tiède et fit la part des dieux

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Alors quatre géants descendus des abîmes portés par l'Animau qui buvait ses aïeux assis sur les décombres étreignant les victimes firent tomber les fruits en chantant leurs adieux

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