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Alfred Jarry



Madrigal - Poéme


Poéme / Poémes d'Alfred Jarry





Ma fille - ma, car vous êtes à tous,
Donc aucun d'eux ne fut valable maître,
Dormez enfin, et fermons la fenêtre :
La vie est close, et nous sommes chez nous.



C'est un peu haut, le monde s'y termine
Et l'absolu ne se peut plus nier ;
Il est si grand de venir le dernier
Puisque ce jour a lassé
Messaline.



Vous voici seule et d'oreilles et d'yeux,
Tomber souvent désapprend de descendre.
Le bruit terrestre est loin, comme la cendre
Gît inconnue à l'encens bleu des dieux.



Tel le clapotis des carpes nourries
A
Fontainebleau

A des voix meurtries
De baisers dans l'eau.



Comment s'unit la double destinée?
Tant que je n'eus point pris votre trottoir
Vous étiez vierge et vous n'étiez point née,
Comme un passé se noie en un miroir.



La boue à peine a baisé la chaussure
De votre pied infinitésimal
Et c'est d'avoir mordu dans tout le mal
Qui vous a fait une bouche si pure.



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Alfred Jarry
(1873 - 1907)
 
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