Paul Verlaine

Alain Bosquet

Jules Laforgue

Jacques Prévert

Pierre Reverdy

Max Jacob

Clément Marot

Aimé Césaire

Henri Michaux

Victor Hugo

Robert Desnos

Blaise Cendrars

René Char

Charles Baudelaire

Georges Mogin

Andrée Chedid

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

Arthur Rimbaud

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
 

Alfred de Musset

Rondeau - Sonnet


Sonnet / Poémes d'Alfred de Musset





Fut-il jamais douceur de cœur pareille

À voir
Manon dans mes bras sommeiller?

Son front coquet parfume l'oreiller;



Dans son beau sein j'entends son cœur qui veille.

Un songe passe, et s'en vient l'égayer.



Ainsi s'endort une fleur d'églantier,
Dans son calice enfermant une abeille.
Moi, je la berce; un plus charmant métier
Fut-il jamais?



Mais le jour vient, et l'Aurore vermeille
Effeuille au vent son bouquet printanier.
Le peigne en main et la perle à l'oreille, À son miroir
Manon court m'oublier.
Hélas! l'amour sans lendemain ni veille
Fut-il jamais ?






Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Alfred de Musset
(1810 - 1857)
 
  Alfred de Musset - Portrait  
 
Portrait de Alfred de Musset


Biographie / chronologie

1810

œuvres

SOUVENIRS ET TÉMOIGNAGES DE CONTEMPORAINS
(par ordre alphabétique)