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Alfred de Musset



à mon ami edouard b. - Poéme


Poéme / Poémes d'Alfred de Musset





Tu te frappais le front en lisant
Lamartine,
Edouard, tu pâlissais comme un joueur maudit;
Le frisson te prenait, et la foudre divine,

Tombant dans ta poitrine,
T'épouvantait toi-même en traversant ta nuit.



Ah! frappe-toi le cour, c'est là qu'est le génie.
C'est là qu'est la pitié, la souffrance et l'amour;
C'est là qu'est le rocher du désert de la vie,

D'où les flots d'harmonie,
Quand
Moïse viendra, jailliront quelque jour.



Peut-être à ton insu déjà bouillonnent-elles,
Ces laves du volcan, dans les pleurs de tes yeux.
Tu partiras bientôt avec les hirondelles,

Toi qui te sens des ailes
Lorsque tu vois passer un oiseau dans les deux.



Ah! tu sauras alors ce que vaut la paresse;
Sur les rameaux voisins tu voudras revenir.
Edouard,
Edouard, ton front est encor sans tristesse,

Ton cour plein de jeunesse...
Ah! ne les frappe pas, ils n'auraient qu'à s'ouvrir!






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Alfred de Musset
(1810 - 1857)
 
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Biographie / chronologie

1810

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