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Abdelmajid Benjelloun



Une femme à aimer comme on aimerait revivre après la mort - Poéme


Poéme / Poémes d'Abdelmajid Benjelloun





Je ne suis que le brouillon de moi-même.
Le propre est chez
Dieu.

L'âme est un chaos de lumière.

Dieu a dû se révéler aux premiers hommes par le rêve.

Je suis dans le monde et je suis en moi en même temps : est-il géométrie plus belle ?

Chaque mot est une stupéfaction de la vérité.

Sur un coin tranquille du futur, nous mourons tous.
Modestement.

Mourir, avoir un petit sommeil d'avance sur les autres.

Il y a des liens mystérieux entre le mot et le sens.
Lorsque le mot est trop fort, il n'y a presque pas de sens.
Tenez par exemple la mort.

J'ai toujours vu l'orgasme comme une levée fantastique d'oiseaux vers un horizon fermé.

La femme est une trouvaille de l'amour.

Par moments, je me surprends à penser que le mot a son esprit incorporé.

Et si les étoiles n'étaient que des baisers perdus, parmi tous les baisers que se donnent les amoureux !?

Dans les ruelles, le parfum des femmes est superbe car il ressemble à un cri.

C'est sûrement mal réveillé, comme toujours, que je mourrai.

Très souvent, la vérité ne triomphe que lorsqu'elle n'est pas annoncée.

Le regard parfait, c'est celui que les choses portent sur nous.

Je ne serai pas célèbre, je ne serai pas docteur, aucune femme ne se suicidera d'amour pour moi, aucune rue ne portera mon nom, je n'écrirai pas de livres, on n'écrira rien sur moi, on ne se souviendra pas de moi, ma vie sera dérisoire, mais, au moins, j'aurai mon nom sur ma tombe.

Mon émeutière, ma surveillante évasive de nuptialité, quand mettrons-nous le rire dans notre désir ?

Une jeune fille marche dans sa danse endormie et déjà dans une averse de caresse, et définitivement dans une entaille de chant.
Je voudrais plaire à son parfum.
Je voudrais rassurer son bonheur.
Je voudrais sa fleur rapide d'argile.



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Abdelmajid Benjelloun
(1944 - ?)
 
  Abdelmajid Benjelloun - Portrait  
 
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