wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Valery Larbaud



Musique après une lecture - Poéme


Poéme / Poémes d'Valery Larbaud





Assez de mots, assez de phrases! ô vie réelle,

Sans art et sans métaphores, sois à moi.

Viens dans mes bras, sur mes genoux,

Viens dans mon cour, viens dans mes vers, ma vie.

Je te vois devant moi, ouverte, interminable,

Comme une rue du
Sud béni, étroite et chaude,

Et tortueuse entre des maisons très hautes, dont les

faîtes



Trempent dans le ciel du soir, heurtés
Par des chauves-souris mou-volantes ;
Rue, comme un grand corridor parfumé
D'un
Barrio del
Mar dont la mer est en effet voisine,
Et où, dans la nuit calme, tout à l'heure,
Les serenos psalmodieront les heures...

Mais, ma vie, c'est toujours cette rue à la veille
Du jour de
Saint-Joseph, quand des musiciens,
Des guitares sous leurs capes, donnent des sérénades :
On entendra, jusqu'au sommeil très doux, le bruit
Plus doux encore que le sommeil, des cordes et du bois,
Si tremblant, si joyeux, si attendrissant et si timide,
Que si seulement je chante






Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Valery Larbaud
(1881 - 1957)
 
  Valery Larbaud - Portrait  
 
Portrait de Valery Larbaud


Biographie / Ouvres

Enfant unique d'un père pharmacien, propriétaire des sources de Vichy Saint-Yorre, décédé quand Valéry Larbaud a huit ans, il est élevé par sa mère et sa tante. En 1908, licencié ès lettres, il publie 'Poèmes par un riche amateur' sans spécifier son nom. Rentier grâce à la fortune familiale, il voyage à grands frais, mène une vie de dandy, fréquentant les stations thermales pour soigner sa santé f

mobile-img