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Pierre de Ronsard



Biographie, ouvres de Pierre de Ronsard


Poésie / Poémes d'Pierre de Ronsard





Naissance: (10 ou 11 septembre) au château de la Posson-nière (Couture, Loir-et-Cher).
Décès: 28 décembre 1585 Prieuré de Saint-Cosme, Touraine, Royaume de France

Poète immense, il connaît la gloire et la faveur des Grands, puis la désaffection et l'injuste oubli. Avec Du Bellay, il illustra et défendit le français, langue nationale. Il aborda tous les genres poétiques et leur imprima sa marque, toute d'élégance mélancolique ou d'âpreté lorsqu'il déplore « les malheurs » du temps. Odes, élégies, sonnets aussi purs que ceux de Pétrarque, amant (chante-t-il) de Marie, de Cassandre et d'Hélène, il nous a légué l'amour de la beauté, l'angoisse devant la fuite des jours et la folie politique des hommes.

Ronsard, fils d'un chevalier, est né en septembre 1524 dans le Château de la Possennière, près de Vendôme.

À 12 ans, Pierre de Ronsard, né en 1524, fils d'un gentilhomme du Vendômois, est page au service des dauphins et princesses royales, puis attaché d'ambassade en Allemagne et en Italie. Beau début de carrière. Mais Pierre de Ronsard ne sera jamais un grand soldat, ou un habile diplomate : avant d'être adulte, il est déjà sourd (1542). Il lui reste l'Église. Il reçoit les ordres mineurs, mais ne va pas jusqu'à la prêtrise, et choisit d'être poète. Il sera, avec du Bellay et les autres poètes de la Pléiade, dont il est l'instigateur et le chef, le disciple de l'humaniste érudit, Jean Dorât, au collège de Coqueret (1549).

Bel homme, il aime séduire, et encore plus versifier ses amours, plus ou moins heureuses : Cassandre la belle Italienne, Marie l'humblepaysanne, la noble Hélène de Surgères... Poète, il jouit d'une faveur égale auprès du public et auprès de François Ier, de Henri II, de Charles IX et de Henri III. Ses contemporains le surnomment le « prince des poètes ». Prince qui ne dédaigne pas rédiger des travaux de commande.
Obligé, bien malgré lui, de prendre parti dans les querelles religieuses, il doit défendre la cause catholique, ce qui lui attire les injures du clan opposé ; puis, ayant répondu vertement aux protestants, il reçoit les félicitations du roi, voire du pape.

Pierre est le fils cadet de Louis de Ronsard (chevalier qui accompagna les enfants de François Ier lors de leur captivité en Espagne en qualité de maître d'hôtel) et de Jeanne de Chauldrier. Il a étudié au collège de Navarre à Paris en 1533. En raison d'une surdité précoce, il doit abandonner la carrière des armes.

Puis, soucieux de sa postérité, Ronsard consacre la fin de sa vie à la préparation des éditions de ses ouvres complètes. Ce qui ne l'empêchera pas de connaître plus de deux siècles d'oubli. Suite à sa mort, en 1585, il continue d'être vénéré et admiré jusqu'au début du dix-septième siècle. Une grande édition de 1623 le qualifie même de Prince des poètes français. Puis il faudra attendre 1857 pour que ses ouvres soient à nouveau éditées. Entre temps il essuya maintes critiques, dont celle de Jules Michelet : Il frappait comme un sourd sur la pauvre langue française n'est pas la plus virulente. Les écrivains de la seconde partie du dix-neuvième, Sainte-Beuve, Flaubert, et Maupassant , le sortent enfin de son purgatoire. Au vingtième siècle, il inspire Debussy, Saint-Saens, Ravel, Poulenc et Milhaud. En 1949, André Gide , dans son anthologie de la Poésie française, lui rend hommage : Les poètes qui l'entourent ou qui lui succèdent sont, près de lui, froids, incertains, compassés, timorés.
Ronsard ne fait pas d'études littéraires régulières, il apprend sous l'influence de beaucoup d'écrivains, d'abord auprès de l'hellénistre français Jean Dorat qu'il a comme maître, au collège de Coqueret.

Fugacité de la beauté et du temps d'aimer : de cela les roses et les femmes lui ont donné une conscience aiguë. C'est dans l'art de célébrer cet instant qui fuit que réside la grandeur de sa poésie. Cassandre, Marie, Hélène... deux sonnets choisis pour chacune. Ils disent « l'amour qui tue », le temps qui s'en va (Cassandre) ; la jalousie, la mort de la rose et de Marie ; la cruauté d'Hélène, l'enlacement-embrassement. Puis, pour Gnir, cette ode « A Cassandre », l'un des poèmes qui révèlent le mieux le pouvoir enjôleur et cajoleur de l'alexandrin de Ronsard. Elle témoigne que, quoi qu'il en ait dit parfois, c'est Cassandre, la première, que le poète a le plus aimée.

Puis, soucieux de sa postérité, Ronsard consacre la fin de sa vie à la préparation des éditions de ses ouvres complètes. Ce qui ne l'empêchera pas de connaître plus de deux siècles d'oubli. Suite à sa mort, en 1585, il continue d'être vénéré et admiré jusqu'au début du dix-septième siècle. Une grande édition de 1623 le qualifie même de Prince des poètes français. Puis il faudra attendre 1857 pour que ses ouvres soient à nouveau éditées. Entre temps il essuya maintes critiques, dont celle de Jules Michelet : Il frappait comme un sourd sur la pauvre langue française n'est pas la plus virulente. Les écrivains de la seconde partie du dix-neuvième, Sainte-Beuve, Flaubert, et Maupassant , le sortent enfin de son purgatoire. Au vingtième siècle, il inspire Debussy, Saint-Saens, Ravel, Poulenc et Milhaud. En 1949, André Gide , dans son anthologie de la Poésie française, lui rend hommage : Les poètes qui l'entourent ou qui lui succèdent sont, près de lui, froids, incertains, compassés, timorés.

Avec la première édition des Amours, et surtout la seconde, l'année suivante (qui contient le fondamental « commentaire » de Muret), on peut considérer que les « enfances » du sonnet français s'achèvent : il a franchi plusieurs étapes : premier sonnet composé, puis premier sonnet imprimé ; puis composé, désigné, imprimé, original enfin en 1541. Les «ouvres» de Peletier (avec trois sonnets originaux et douze traductions de Pétrarque) donnent l'exemple à la « génération de 1549 », celle de Du Bellay, Pontus de Tyard, Des Autels et Ronsard lui-même. Un an avant, le livre de Vasquin Philieul, toute traduction de Pétrarque qu'il soit, a été le premier grand livre de sonnets français ; L'Olive, l'année suivante, est la première ouvre originale en sonnets (toute pénétrée de traduction qu'elle soit). L'originalité de Ronsard est autre : il crée un « modèle », et principalement un modèle formel : l'immense majorité de ses sonnets utilisent, pour leurs tercets, la formule « marotique » ccdeed qui va dominer jusqu'à Malherbe. Par ailleurs, la quasi-totalité d'entre eux respectent la règle de /'alternance des rimes, qui veut qu'à un changement de rimes corresponde un changement dans l'espèce de la rime, faisant ainsi se succéder rimes masculines et féminines. La plupart des exemples montrés jusqu 'à maintenant ne respectent pas cette règle, et l'une des deux formules principales du sonnet italien cdecde, rend son adoption impossible (ce qui n 'a pas peu contribué à l'éloignement du sonnet français de son origine italienne). La plupart des sonnettistes français ont été marqués par Les Amours de Ronsard (qui jouent, pour le sonnet français, et toutes proportions gardées, un peu le même rôle que le Canzoniere pour la tradition mondiale du sonnet).

Vivant du bénéfice de ses abbayes que lui ont données ses protecteurs, il se retire, la vieillesse venue, au prieuré de Saint-Cosme, en Touraine, et y meurt le 27 septembre 1585. Ses oeuvres principales sont les Odes (1550-1555), les Amours de Cassandre (1552), les Amours de Marie (1555), les Amours d'Hélène (1578), les Hymnes (1555-1556), les Élégies (1560) et les Discours (1560-1564). Oubliée à sa mort, son oeuvre est redécouverte en France par les romantiques.





 



Pierre de Ronsard
(? - 1585)
 
  Pierre de Ronsard - Portrait  
 
Portrait de Pierre de Ronsard


Biographie

1524
- (10 ou 11 septembre) : naissance au château de la Posson-nière (Couture, Loir-et-Cher).

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