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Philippe Delaveau



Xxxviii - Poéme


Poéme / Poémes d'Philippe Delaveau





Tout me sera mélancolie : la nuit furtive qui se glisse,

Lorsque l'arbre du soir se couche sur les toits; ces vieillards

Qu'on ramène sur de pauvres chariots après qu'ils ont pris l'air

Parmi les inutiles fleurs.
Aristote vieilli sut s'approcher

De l'être avant qu'on ne l'interne

Sous les combles.
De lents avions traversent le désordre gris,

Au loin.
Devant le plat de lentilles chaudes,

Archimède s'émeut encore, ou tel autre, qui se souvient?

Attendrai-je longtemps que la déesse à ses rivages

Argentés, par la main me conduise?

Le plat poème ne vaut rien sans l'image

Saillante, et pourtant rien ne surpasse un rythme ténébreux.

Mais se mouvoir - n'est-ce arracher à l'eau tremblante

Du crépuscule ces oiseaux qu'effarouche

Le moindre bruit?
Peut-être alors s'érige entre la terre humide

Et le ciel, quelque savoir moins incertain,

Mais pour quelle embellie?



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Philippe Delaveau
(1950 - ?)
 
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