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Philippe Delaveau



Lxxxviii - Poéme


Poéme / Poémes d'Philippe Delaveau





C'était alors pour qui savait ouvrir les yeux, une lueur

Brève dans la ténèbre.
Ils ne savent pas même

Ceux qui marchent, le soir, quelle splendeur

Attend plus que ces voiles d'or : nuages bleus sur les confins

De l'horizon : le ciel ouvert à l'extrémité rose des toits;

Le ciel comme une plaie sertie de pierres rares, jardin ouvert

Dans la douceur d'une nuit tendre et silencieuse

Que répète le moutonnement vert des arbres, à l'infini.

Montagne dorée dans le gouffre qui se creuse;

Abîme dans la hauteur et le silence des gagnages.

Le jour succède au jour, blancheurs de l'aube, ors ruisselant

Sur la soierie des crépuscules.

Avant que l'éphémère ne recueille sous son aile d'ombre

La poussière du jour ayant cru voir le
Jour.





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Philippe Delaveau
(1950 - ?)
 
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