wikipoemes
paul-verlaine

Paul Verlaine

alain-bosquet

Alain Bosquet

jules-laforgue

Jules Laforgue

jacques-prevert

Jacques Prévert

pierre-reverdy

Pierre Reverdy

max-jacob

Max Jacob

clement-marot

Clément Marot

aime-cesaire

Aimé Césaire

henri-michaux

Henri Michaux

victor-hugo

Victor Hugo

robert-desnos

Robert Desnos

blaise-cendrars

Blaise Cendrars

rene-char

René Char

charles-baudelaire

Charles Baudelaire

georges-mogin

Georges Mogin

andree-chedid

Andrée Chedid

guillaume-apollinaire

Guillaume Apollinaire

Louis Aragon

arthur-rimbaud

Arthur Rimbaud

francis-jammes

Francis Jammes


Devenir membre
 
 
auteurs essais
 

Philippe Delaveau



Coulisses - Poéme


Poéme / Poémes d'Philippe Delaveau





Dans des armoires de fer, montées sur de grinçantes roues,
On amène aux méchants petits vieux, le potage qui sent le

chou.
Un jour de mars, en me penchant, j'ai failli entrevoir,
Parménide vieilli que suivait la déesse, et tant d'autres encore.
Pauvre
Will qui s'en gausse.
Les héros accablés
Lèvent l'une après l'autre leurs jambes faibles.
Le monde
Est un triste théâtre aux quatre coins du vent : du côté de la

cour
On entend les cuisines, leurs jurons; du côté du jardin,
C'est un arbre qui croît, solitaire,
Auquel un jour nous avons dérobé le fruit.
Nous sommes oublieux du mal et de nos fuites
Sur la route où nos pieds se meurtrirent.
Où êtes-vous, lancent parfois nos cris à ceux qui nous ont

précédés,
Mais nous n'écoutons pas le chour nous avertir
Des solitudes enchantées où nous tombons sans fin
Pour avoir oublié l'amour et la joie de l'azur.






Contact - Membres - Conditions d'utilisation

© WikiPoemes - Droits de reproduction et de diffusion réservés.



Philippe Delaveau
(1950 - ?)
 
  Philippe Delaveau - Portrait  
 
Portrait de Philippe Delaveau


Eléments de bibliographie


mobile-img