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SAGESSE


Poésie / Poémes d'Paul Verlaine





Sagesse paraît en novembre 1880 à la Société générale de librairie catholique (mais y figure la date de 1881). Depuis 1874, Verlaine n'avait rien publié et ces six années mouvementées ont une importance capitale dans sa vie. Rarement, ouvre poétique se trouve plus intimement liée à l'existence de l'auteur.



Rappelons donc rapidement les faits. En juillet 1873, Verlaine se trouve à Bruxelles, où Rimbaud le rejoint le soir du 8. Verlaine lui annonce ses intentions : rentrer à Paris, essayer de convaincre sa femme de reprendre la vie commune et, faute d'y parvenir, se suicider. Rimbaud souhaite revenir également à Paris ; Verlaine l'en dissuade, car il craint qu'alors toutes ses bonnes résolutions disparaissent. De nombreuses discussions, de pius en plus violentes, ont lieu entre les deux amis. Le 10 juillet, Verlaine achète un revolver à six coups et le charge. Rimbaud décide d'accompagner Verlaine à la gare ; ce dernier tire alors deux coups de feu dont l'un touche Rimbaud au poignet gauche, mais la blessure reste superficielle. Un peu plus tard, Verlaine menace à nouveau son ami qui demande la protection d'un agent. Verlaine est arrêté et écroué. Transféré le lendemain 11 juillet à la maison de sûreté, il commence à écrire de longs poèmes. Le 8 août, le tribunal le condamne à deux ans de prison ferme et deux cents francs d'amende. Le 27 août, la cour d'appel confirme le jugement. Le 25 octobre, Verlaine est transféré à la prison de Mons où il va demeurer jusqu'en janvier 1875. Au cours de sa détention, il se convertit, se confesse et communie ; il écrit alors une suite de sonnets qui évoque son dialogue avec Dieu. Une fois libéré, il se rend en Angleterre où il va séjourner deux ans et demi ; il devient professeur dans un collège de Stickney, puis en 1876-1877 à Bournemouth. En prison, il a préparé un livre de vers, Cellulairement, qui comprend trente-deux poèmes. Il l'envoie à son ami Ernest Delahaye à des fins d'édition, mais l'entreprise n'aboutit pas. Et, à la fin de 1875, Verlaine renonce à la publication ; les poèmes de CeUulairement seront disséminés et publiés dans d'autres livres : sept dans Sagesse, treize dans Jadis et Naguère, huit dans Parallèlement, un dans Dédicaces, deux dans Invectives ; un seul ne sera pas repris. C'est à la fin de l'année 1875 que Verlaine pense à intituler un livre : Sagesse. Le poète rentre en France à l'automne de 1877 et enseigne durant deux ans au collège Notre-Dame à Rethel. E éprouve alors un attachement passionné pour l'un de ses élèves. Lucien Létinois. Et en septembre 1879, il l'emmène avec lui en Angleterre. Au début de 1880, il revient en France, achète une ferme à Juniville et met définitivement au point l'édition de Sagesse qui paraît au mois de novembre.



La genèse de Sagesse comprend ainsi quatre périodes successives. Avant le séjour en prison, Verlaine a rédigé quelques poèmes qui ne se rattachent encore à aucun livre précis ; « Le Son du cor » (III, K) date sans doute de l'hiver 1872 et aurait pu figurer dans les Romances sans paroles; « La bise se rue » (III, xI) et « L'espoir luit » (III, M) sont composés, du moins dans leur première version, en 1873. Une fois à la prison de Bruxelles, Verlaine écrit plusieurs poèmes dont six figureront dans Sagesse : « Je ne sais pourquoi » (III, vN) en juillet, « Un grand sommeil » (III, V) le 8 août, « Je suis venu » (III, rV) en août, « Le ciel est » (III, vI) en septembre, mois où il met au point définitivement « La bise se rue » et « L'espoir luit ». A la prison de Mons, où il est enfermé du 25 octobre 1873 au 16 janvier 1875, il continue d'écrire : « Du fond du grabat » (III, iL), les dix sonnets « Mon Dieu m'a dit » (II, rV), « Parfums, couleurs » (III, vuI) et de nombreux poèmes qui figureront dans d'autres livres. Enfin, tous les autres poèmes sont postérieurs à sa sortie de prison '. En 1889 paraît une seconde édition de Sagesse dont Verlaine a ôté « Tournez, tournez » qui figurait déjà dans Romances sans paroles et à laquelle il a ajouté deux poèmes inédits : les poèmes xvin et xrx de la troisième partie. La chronologie de la composition n'a donc pas déterminé le plan de Sagesse. Lorsqu'il a mis au point ce volume, Verlaine avait à sa disposition le manuscrit de Cellulairement et de nombreuses pièces inédites ou publiées en revues. E a écarté plusieurs poèmes et n'en a retenu que certains ; il les a ordonnés en trois parties et les a numérotés. On peut légitimement en conclure que le volume possède une architecture concertée : non pas album mais livre, au sens où l'entendait Mallarmé.



La préface de la première édition aide à discerner la composition de ce livre : « Le sentiment de sa faiblesse et le souvenir de ses chutes l'ont guidé dans l'élaboration de cet ouvrage qui est son premier acte de foi public depuis un long silence littéraire. » La première et la troisième parties ont une longueur à peu près égale (soit vingt-quatre et vingt poèmeS) ; elles encadrent la partie centrale plus brève, qui comprend seulement quatre poèmes (en fait, treize, puisque le poème rv se compose de dix sonnetS) et forme le sommet du livre. Dans le premier volet, tous les poèmes, à l'exception du poème xvi, sont d'inspiration religieuse. Fort judicieusement, Jacques Robichez y décèle « une suite chrétienne, qui va du Malheur chrétien (I) à la Douleur chrétienne (xxrV) ». Verlaine part du malheur qui l'accable :



Bon chevalier masqué qui chevauche en silence.

Le Malheur a percé mon vieux cour de sa lance.



Il évoque ensuite le passé, ses illusions et ses désillusions (n et iU). Puis, il chante l'humilité et le renoncement dans les poèmes iv à x; il désire retrouver son cour d'enfant et sa candeur initiale, il s'exhorte à prier pour fuir les tentations et exalte



La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles

(I, VIII)



E regrette avec nostalgie la ferveur et l'innocence des temps anciens et aurait voulu vivre à l'époque de Louis Racine et de madame de Maintenon ; le Moyen Age l'attire davantage, car il en admire la fermeté théologique et la solidité morale. Dans les poèmes xi à xrv, Verlaine s'affirme amoureux de la tradition et combat à la fois le scientisme et la république naissante. Puis, il chante l'amour et le pardon (xv à xvrN). Enfin, il dit ses luttes contre le vieil homme, son combat contre les vices qu'il mène guidé par l'Espérance. La douleur antique avait un caractère impitoyable et insensé, le Christianisme a donné un sens à la douleur, l'homme participe à la souffrance du Christ et de Marie au Calvaire. Le deuxième volet regroupe les poèmes mystiques : après une prière d'offrande et d'oblation de soi (I), Verlaine chante sa ferveur pour la Vierge :



Je ne veux plus aimer que ma mère Marie

(II, II) puis, sa confiance totale en Dieu (uI). Les dix sonnets du poème rv constituent un pur dialogue mystique d'une rare élévation. Le troisième volet, qui comprend les textes les plus anciens, retrace l'itinéraire du poète. Devenu « sage », recru d'épreuves, mais fort de sa foi il peut désormais contempler sans danger sa vie passée. II évoque sa malchance (in et rV), sa vie en prison (v et vI), ses pérégrinations à travers la ville et la nature (vu à xrX) pour aboutir à la Fête de l'Eucharistie, où l'univers se trouve transfiguré (xX). La thématique de Sagesse s'ordonne autour de trois motifs majeurs : le vieil homme, la conversion, l'homme nouveau..Verlaine, récemment converti, se sent encore faible ; il doit fuir les tentations qui ressurgissent et éprouve une insécurité et une instabilité morale. E a le sentiment de son indignité. D a connu la souffrance de l'incarcération, la souffrance morale née de la ruine de son ménage ; il souffre aussi de n'avoir pas su profiter de tous les bienfaits reçus : son enfance chrétienne, l'amour de sa mère, sa bonne santé, et il se compare à l'Enfant prodigue (I, iV). E ressent en lui la présence persistante du vieil homme, en proie aux tentations et qui ne parvient pas d'emblée à la perfection. Il faut encore lutter avec énergie et les figures de Sisyphe, d'Hercule, d'Achille illustrent son destin. L'orgueil, le vice capital, demeure vivace chez lui qui aimerait devenir humble (I, rV), la chair le hante encore et les souvenirs des « faux beaux jours » (I, vN) reviennent en force. Le poète est tenté de s'abandonner et de se laisser emporter par son destin Sans réagir, comme le suggèrent les images du berceau qu'on balance (III, V) et de la mouette emportée par le vent (III, vN). Mais ce vieil homme vient de se convertir. E regrette la vie menée antérieurement :



Hélas ! ce noir abîme de mon crime (II, I)



Il a le sincère désir de devenir un saint, malgré son indignité et souhaite vivre dans l'humilité. L'origine latine de ce mot (humus : la terrE) rappelle à l'homme ses origines ; l'humilité consiste à se reconnaître pour ce que l'on est : issu de la terre, le corps retournera à la terre. Et Verlaine veut s'humilier :



Douce, chère Humilité,

Arrose ma charité.

Trempe-la de tes eaux vives

(I, XXIII)



Il sait qu'il puisera sa force dans la prière, qui dissout les tentations. Cette opposition entre le vieil homme et l'homme nouveau se trouve illustrée par le contraste entre la ville et la campagne. Paris, où « tous les vices ont leurs tanières » (III, xvI), lui répugne, car il se souvient de tous les péchés qu'il y a commis. Au contraire, la campagne lui procure un sentiment de bonheur et d'euphorie : les bonnes pensées sont identifiées à des brebis menées par un berger (III, xN) ; d'une promenade à travers la nature ensoleillée par le printemps naissant, il tire une leçon de confiance en la vie (III, xI). Verlaine chante enfin la renaissance intérieure ; son vieux cour est mort, l'homme nouveau a surgi :



Maintenant j'aime

Dieu dont l'amour et la foudre

M'ont fait une âme neuve

(I, XIII)



Le Christ lui donne l'exemple et l'entraîne. Il retrouve l'innocence et la ferveur. L'Espérance anime son âme, telle la route qui monte toute droite et mène infailliblement au but désiré :



Oui, garde toute espérance surtout :

La mort là-bas te dresse un lit de joie.

(I, XXI)



Il a une très vive dévotion pour ta Vierge Marie qui, par ses douleurs, participe au Sacrifice de la Croix. Elle aime tous les hommes comme ses fils. Cette vie nouvelle s'enracine dans l'Eucharistie que célèbre le dernier poème. Verlaine se nourrit du Pain de Vie et boit le Vin qui fait accéder à l'immortalité. Tous les motifs de Sagesse s'ordonnent donc selon le schéma de la vie chrétienne. Ici, l'art rejoint la vie : « J'ai vécu Sagesse en même temps que je l'écrivais » (Lettre à Léo d'Orfer, 1886).

En 1873, Verlaine avait eu l'idée d'un nouveau « système ». Le 16 mai, il écrit à son ami Lepelletier : « Les vers seront d'après un système auquel je vais arriver. Ça sera très musical, sans puérilité à la Poë [...] et aussi pittoresque que possible. » Et, le 23 mai, iJ ajoute qu'il veut arriver, à force d'efforts « à la facilité de Glatigny, sans - naturellement - sa banalité ». Il s'agit donc de conjoindre musicalité, pittoresque et complexité ; celle-ci doit apparaître dans l'art des images et dans l'organisation rythmique du vers. Cette nouvelle manière se rencontre dans « L'espoir luit » (III, M) ; Verlaine y désarticule le rythme de l'alexandrin, la césure ne correspond plus à une pause et aucun vers ne possède les mêmes coupes :



L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable.

Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?

Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.

Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ? soit :

3 // 3 / 2 / 4

3 // 3 / 1 / 5

1 // 3 / 4 / 4

6 // 2 / 4



Ce rythme s'oppose au sens du poème qui invite au sommeil réparateur ; de même, les images suggèrent leur contraire : il fait chaud et sombre, mais Verlaine parle de lumière et d'eau fraîche ; abstrait et concret se trouvent liés tout en demeurant distincts. Dans plusieurs poèmes de Cellulairement, Verlaine met en ouvre ce nouveau « système ». U s'affranchit des vieilles contraintes et en même temps abandonne l'impressionnisme des Romances sans paroles. Mais sa conversion l'amène à dépasser le « système ». L'art n'a plus sa fin en lui-même, il a désormais une visée religieuse. La poésie doit exprimer le drame spirituel de l'homme. Sous les apparences d'une extrême simplicité, le poème atteste un art très savant. Verlaine vise à la sobriété ; il élimine tout détail superflu, toute intention décorative pour ne laisser jaillir que l'image inattendue, empruntée à la réalité familière mais saisissante par son originalité :



Vieux bonheurs, vieux malheurs, comme une file d'oies

Sur la route en poussière où tous les pieds ont lui.

Bon voyage ! [...]

(I, VI)



Et Verlaine use du symbole ; ainsi, il identifie son âme inquiète et vagabonde à la mouette qui erre sur la mer ; le sujet elle renvoie à la fois à mouette et à pensée :



Mouette à l'essor mélancolique,

Elle suit la vague, ma pensée

(III. VII)



On atteint ici la perfection du symbole. De même, dans « Les faux beaux jours » (I, vU), le paysage d'orage avec les ciels de cuivre, les chutes de grêle qui battent les collines symbolisent les anciennes tentations qui viennent troubler la paix intérieure. On note enfin l'extrême diversité des mètres. Sur les quarante-huit poèmes, vingt et un sont en alexandrins, mais on rencontre aussi tous les mètres entre onze et cinq syllabes '. Le système des rimes demeure traditionnel, toutefois la rime reste discrète car Verlaine l'estompe. Cette variété se retrouve dans l'emploi des strophes ; Verlaine utilise le distique, le tercet, le quatrain, le quintil, le sizain, l'octain et le dizain. Sur les vingt et un sonnets que comprend Sagesse, certains sont réguliers : sonnet français (I, v; I, vu ; II, rv, M), sonnet à l'italienne (I, vi ; I, vui ; II, IV, vn-3 ; III. rX), d'autres usent de formes irrégulières qui vont jusqu'au sonnet libertin (III, VIII).



Ces dix sonnets ont pour thème principal l'amour : « Il faut m'aimer » se trouve repris six fois (i, 1 ; m, 1, 4-5, 12 et v, 1, 12). Dans le sonnet i. Dieu invite le poète à l'aimer ; cet amour prend sa source dans la contemplation de la Croix où Jésus est mort ; Dieu aime l'homme au point d'accepter le sacrifice suprême pour le sauver. Cette relation entre Dieu et l'homme apparaît dans le jeu des adjectifs possessifs et des pronoms personnels (vers 4-5, 9, 12, 13). On remarque l'opposition entre la violence du tableau de la Crucifixion et la douceur de celui qui représente Madeleine en pleurs. Le verbe chercher assure un lien thématique avec le sonnet suivant, où le poète reconnaît que Dieu voit clair en lui. L'opposition verticale du bas et du haut souligne l'indignité du poète qui se sent trop loin de Dieu. Il adore celui qui est à la fois flamme ardente et « fontaine calme ». Le mot baiser, au sens humain, se retrouve sous la forme Baiser pour exprimer l'Amour divin au début du sonnet m. Jésus reprend son appel et éclaire les paradoxes de la nature divine : le Dieu de paix se trouve dans la fièvre, le Dieu de lumière dans l'obscurité. Il laisse l'homme libre de l'aimer. Le sonnet rv évoque la grandeur de Dieu et la petitesse de l'homme. Cet Amour de Dieu pour sa créature a un caractère inconcevable, dont le poète se sent indigne. Au « vieil Adam » (iV) s'oppose l'« Adam nouveau » (V) ; Jésus réitère, en trois périodes, son appel ; il purifie comme le feu et comme jadis le déluge. La sagesse de Dieu commande toute l'Histoire et le mal lui-même entre dans le plan divin. Verlaine consent, dans le sonnet vi, à cet amour inouï et implore l'aide divine ; il voudrait devenir, comme saint Jean, celui que Jésus préfère. Dans les trois sonnets suivants, le Christ indique la route à suivre pour obtenir le salut : confesser ses fautes avec simplicité ei communier à son Corps et à son Sang, conserver sa foi dans la prière. Verlaine rejoint ici une affirmation des pères grecs : Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu. Les deux quatrains du troisième sonnet montrent le bonheur donné dès cette vie, qui anticipe la béatitude éternelle évoquée dans les deux tercets. Au sonnet vm, le poète se rend à l'Amour du Christ et il éprouve une extase où s'unissent la « joie » de l'élection et la « terreur d'être choisi ». Verlaine, dans ce dialogue sublime entre l'homme et Dieu, atteint un des sommets de la poésie mystique universelle.






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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
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Portrait de Paul Verlaine


Ouvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

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