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Paul Verlaine

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CHANSONS POUR ELLE


Poésie / Poémes d'Paul Verlaine





En décembre 1891 paraît, chez Léon Vanier, Chansons pour Elle. Verlaine a écrit la plupart de ces poèmes pour Eugénie Krantz, qu'il connaissait depuis quelques années mais pour qui il éprouve une violente passion à partir du mois de mai 1891. Sur les vingt-deux poèmes, neuf sont parus en revues entre mars et octobre 1891.

Verlaine chante la femme qu'il a rencontrée ; il aime son corps, bien qu'elle ne soit plus très jeune, et il détaille les charmes, qui avivent son désir. Au fil des poèmes se dessine peu à peu un blason du corps féminin. Il n'envisage plus de vivre sans elle ; peu importe la pauvreté, parfois la faim ; seule compte cette compagne qui lui procure tant de plaisir. Verlaine chante également l'amour charnel avec une impudeur tranquille. Grâce aux baisers et aux caresses, le poète retrouve force et entrain. Il se sent revivre entre les bras de celle qui le convie à des fêtes sans cesse renaissantes. Cet érotisme cherche à retrouver l'innocence animale. Certes, le poète ne fait pas fi de l'âme mais les amants vivent en ce monde :



Or, ici-bas, faut qu'on profite

Du plaisir qui passe si vite

Et du bonheur de se pâmer. (VIII)



Il faut aimer en s'abandonnant à la nature, comme l'eau coule ou l'oiseau chante. Verlaine récuse toute morale, toute convenance, tout interdit. Il veut oublier toute pudeur et consentir gaiement à l'instinct, comme le moineau ou le cerf :



Si bien qu'il est très bien de faire comme font

Les bonnes bêtes de la terre et les célestes

(XVII)



Une certaine vulgarité entache ces amours : les amants boivent et tombent dans l'ivresse, ce qui entraîne disputes et scènes de violence. Cette liaison prend parfois un caractère sordide. Mais tout brûle au feu de la chair. Le poète cède totalement à la toute-puissance et à l'empire des sens. Il abandonne toute prétention littéraire et veut oublier la poésie, du moins le prétend-il avec un certain sourire. II n'a plus qu'un rêve : « Jouir et dormir. » Verlaine a-t-il définitivement renoncé à vivre en chrétien ? N'a-t-il plus cette foi qui inspira Sagesse ? S'il affirme nettement :



Je fus mystique et je ne le suis plus (XXV) on sent néanmoins une certaine nostalgie :



O le temps béni quand j'étais ce mystique

(XXV)



Verlaine ne se livre à aucune recherche d'ordre formel : aucun effet de rythme ou de sonorités ne se remarque. Par la présence de vers refrains et par la simplicité du ton, ces poèmes rappellent la chanson populaire.



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Paul Verlaine
(1844 - 1896)
 
  Paul Verlaine - Portrait  
 
Portrait de Paul Verlaine

Ouvres

Après une enfance à Metz, il fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la b

Chronologie


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