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Max Jacob



Laudes - Poéme


Poéme / Poémes d'Max Jacob





Le soleil est ta poitrine

la lune est ton appui-main

tu soutiens avec la main les hommes sur la terre marine.

Les étoiles sont tes oreilles tes yeux, tes ongles, tes bras les hommes vivent sous tes orteils et la terre est ton estrade.

Tu as déconcerté les démons par ta beauté car tu es beau comme un pistil.
Ton sabre du fourreau tu n'as plus à l'ôter la peur les fait tenir tranquilles.

Tu habites le front des meilleurs leur cercle est comme ta guirlande.
Pourtant des plus mauvais tu es le créateur et tu te tiens dans le regard de l'innocence

la neige est ta couleur l'azur est ta clarté tu nous donnes l'amour sous le nom d'Astarté.



Longues nuits sans repos de la prescience les longs jours sans repas de la mère assise. «
C'est vrai que le
Dieu mon fils meurt et meurt et le ciel est si loin, si long le
Temps de rejoindre ce
Dieu fils.
Bourg anobli par nous, famille de menuisier, j'irai tâtonnant vos murailles éternelles, aveugle et sous la nef des ordres de
Iahvé.
Voici le groupe des forçats la nuit dans la ruelle.
Mon fils, le plus petit des trois.
Que vous avait donc fait mon gars pour qu'ainsi on l'attelle. »

Je la paie d'un deuil la
Sainte volupté d'avoir vécu trente ans sous le regard d'un
Dieu.
Il est mon sang, mon âme, mon oil et ma pensée.
Le génie et l'amour ne vivent jamais vieux.
Mon ventre l'a porté, c'est de moi qu'on l'arrache.
Bourreaux coupez aussi mon ventre avec vos haches et vous le bataillon aux lanternes de crime piétinez les deux bras de la mère victime.



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Max Jacob
(1876 - 1944)
 
  Max Jacob - Portrait  
 
Portrait de Max Jacob

Orientation bibliographique / Ouvres

1903
Le Roi Kaboul l et le marmiton Cauwain. Livre de prix pour les écoles (Picard et Kahn), Paris, Librairie d'éducation nationale, 1904.

Biographie

Il passe toute sa jeunesse à Quimper (Bretagne), puis s'installe à Paris, où il fréquente notamment le quartier de Montmartre et se fait de nombreux amis dont Picasso, qu'il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani.

Juif de naissance, il se convertit au catholicisme. Logeant au 7 de la rue Ravignan, l'image du Christ lui apparaît le 22 septembre 1909 sur le mur

La vie et l'Ouvre de max jacob


Chronologie


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